Le comte de Monte-Cristo, Alexandre Dumas

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SAISON 2016 - 2017

Nicolas Carreau vous recommande, tous les jours, un livre que vous avez lu et aimé cette année.

Et Nicolas Carreau nous a rejoints pour parler un peu littérature. Ce matin, Nicolas, c’est vendredi, vous nous parlez donc d’un classique classique des classiques, Le comte de Monte Cristo d’Alexandre Dumas.

Un véritable mythe. L’un des romans les plus connus au monde. Le chef d’œuvre de Dumas, avec les trois mousquetaires. L’histoire d’Edmond Dantès, en 1815, un jeune marin prometteur dénoncé par deux camarades jaloux de son bonheur et de sa réussite. Il restera 14 ans au château d’If, à Marseille. Son père, ses amis et sa fiancée, la belle Mercedes aux cheveux noirs de jais, comme dit Dumas, ne savent pas ce qu’il est devenu.

Edmond Dantès va ruminer sa vengeance pendant ces 14 ans. Mais surtout rencontrer l’abbé Faria, un vieil homme qui lui enseignera tout. Des mathématiques aux bonnes manières. Et qui, ça ne gâche rien, va lui révéler l’emplacement d’un trésor fabuleux, le trésor des Spada, sur l’île de Monte-Cristo, au large de l’Italie.

Vous connaissez l’histoire. Le vieil abbé Faria meurt. Dantès prend sa place dans le sac mortuaire et est jeté à la mer par les geôliers du château d’If. 

Il est libre ! Enfin ! Ne lui reste plus qu’à retrouver le trésor et il devient le comte de Monte-Cristo.

Immensément riche.

Oui, et il va pouvoir accomplir sa vengeance machiavélique. C’est donc un héros très particulier chez Dumas, c’est un homme bon, certes, mais avec une part noire, un côté sombre. C’est aussi ce qui le rend très intéressant. Et qui en a fait un mythe.

Le personnage est inspiré de faits réels !

Mais oui. L’histoire de François-Pierre Picaud, un cordonnier de Nîmes, victime comme Dantès d’une machination au début du XIXème siècle. Je vous passe les détails, mais comme Dantès, il va faire quelques années de prison injustement, il va lui aussi trouver un trésor. Et se venger. Mais lui, il est moins subtil que Monte-Cristo, puisqu’il va simplement tuer ceux qui l’ont envoyé en prison. Et numéroter ses victimes en inscrivant à côté : numéro un, numéro deux.

La véritable histoire est un peu sordide, mais Dumas s’en est emparée pour écrire ce grand livre, plein de rebondissements, de noblesse, d’honneur, de bassesse. Mais aussi d’amour.

A relire cet été donc : le comte de Monte Cristo Et à écouter demain dans votre émission, l’été sur les pages, de 15h à 16h, vous y reviendrez longuement. Merci Nicolas