Incontournable de la gastronomie vendéenne, cette brioche est servie lors de nombreux moments de fête. Appelée aussi gâche, sa tradition remonte au Moyen-âge où elle était traditionnellement servie à Pâques, ce qui permettait d’utiliser les nombreux œufs non consommés durant le carême. Elle tire sa recette d’un traditionnel gâteau de mariage, ce qui explique sa forme tressée. Gâteau familial, il est "récupéré" par les boulangers au début du 20e siècle. Ces derniers en améliorent la recette. Elle devient "vendéenne" en 1949 suite à une vente caritative de produits de Vendée réalisée à Paris au profit des blessés de guerre. On la distingue alors de la brioche parisienne.
La recette :
- 500 g de farine
- 100 g de beurre mou
- 100 g de crème fraîche
- 3 œufs (et un jaune pour la dorure)
- 10 cl de lait entier
- 100 g de sucre
- 1 c à s d’eau de fleur d’oranger
- 20 g de levure fraîche
- 1 pincée de sel
Mélanger le lait tiède, la farine et la levure (constitution du levain)
Laisser poser 1 heure dans un lieu tempéré
Ajouter les autres ingrédients et pétrir
Laisser lever la pâte 2 heures dans un lieu tempéré
Abaisser la pâte sur un plan de travail et la replier sur elle même
Mettre dans un bol au frigo durant 8 heures
Etaler la pâte et la couper en deux
La rouler en boudins et la tresser
La recouvrir d’un linge et laisser pousser encore 2 heures
Badigeonner de jaune d’œuf
Cuire 40 min à 150°