Le “tueur” d’abeilles aime la douceur. Avec l’hiver doux, les reines ont continué de pondre dans les colonies d’abeilles. Leurs parasites, le varroa, apprécient aussi.
Ce n’est pas nouveau mais chaque année à l’instar de la grippe chez les humains, le varroa représente une vague mortelle pour les colonies d’abeilles. Le varroa ce n’est pas un virus, c’est une sorte de pou, une espèce d’acarien , un parasite qui va sournoisement s’immiscer dans les ruches durant l’hiver.Son mode opératoire est le même que celui d’une sangsue…Il va se positionner sur l’abeille et aspirer l’hémolymphe qui est le sang de l’abeille.
Vous nous dites que les hiver de plus en plus doux augmenteraient le nombre d’attaque dans les ruchers?
La dérégulation du climat implique des modifications dans le comportement des abeilles. Quand les hivers sont moins rigoureux, la reine va avoir le réflexe de pondre plus tôt. Cet allongement de cycle du couvain va augmenter le cheptel de la ruche, le couvain, ce sont les larves, les nouvelles abeilles, et bien toute ces naissance ce sont des proies supplémentaires pour cet acarien suceur de sang- Le varroa va s’attaquer à des colonies plus importantes, la mortalité sera donc multiplié par un facteur 4.En plus de cela, une pénurie de pollen du à la sécheresse ou a une floraison trop précoce induit un affaiblissement des abeilles et une plus mauvaise résistance aux parasites et aux pathogènes… Le changement climatique c’est donc la double peine pour les abeilles! Combinés aux pesticides, aux attaques du frelon asiatique, à l’effet des ondes qui les désorientent et les amènent à ne plus retrouver leur ruches…les abeilles sont sous le feux croisé de nombreuses menaces et devraient elles aussi avoir l’équivalent de notre OMS pour pour trouver non seulement des moyens efficaces de lutte contre la propagation du varroa mais aussi pour fixer de grands plans stratégiques à l’échelle internationale pour protéger ces insectes si précieux à l’humanité !