Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.
La chirurgie esthétique va-t-elle trop loin ?
C’est que se demande ce matin Le Parisien-Aujourd’hui en France.
Le secteur connaît un boom inouï, pas seulement parce que le coût des opérations est en baisse mais surtout parce que nous sommes entrés dans une ère de l'apparence.
La faute à la diffusion d'images médiatiques idéalisées, aux selfies et à la surexposition sur les réseaux sociaux.
Pourquoi pas, après tout ? Chacun est maître de son corps et de son image.
Mais attention aux dérives, prévient Le Parisien, dont une journaliste a consulté (sous couvert d'anonymat) plusieurs chirurgiens, et a constaté que le business de la beauté a attiré quelques praticiens plus intéressés par le bénéfice que par le bien-être des femmes ou des hommes qui viennent les consulter.
Plutôt qu'à notre visage, c'est à celui de la planète que Libération s'intéresse ce matin.
Posant cette question : faudra-t-il juger le président américain Donald Trump pour "crime contre la planète", lui qui a décidé de démanteler le plan d'Obama sur l'énergie, pour relancer l'industrie du charbon ?
Colère, colère de Nicolas Hulot dans les colonnes de Libé.
Pour l'écologiste, les décisions de Trump sont un doigt d'honneur à toutes les victimes du changement climatique et aux pays qui se sont engagées dans ce combat.
Pour Nicolas Hulot, le président américain commet un triple crime, contre l'avenir, contre la nature, et contre l'humanité.
Colère toujours mais de L'Humanité cette fois.
Car aujourd'hui s'achève la trêve hivernale des expulsions locatives.
Le journal souligne qu'en 15 ans, les décisions judiciaires d'expulsions pour impayés ont augmenté de 80%.
En raison de la hausse des loyers, de la stagnation des revenus des plus modestes.
L'Huma accuse le quinquennat Hollande de n'avoir pris aucune mesure significative pour inverser la tendance.
À propos de tendances toujours, mais côté présidentielle.
À la Une de L'Opinion, "Le mystère du vote caché".
Ce mystère que le camp de François Fillon se plait à invoquer, ces derniers temps, estimant qu'une partie des électeurs n'avouent pas aujourd'hui leur intention de voter, au final, pour le candidat de droite.
Un vote Fillon qui serait sous-évalué par les sondeurs car il ne serait pas politiquement correct.
L'idée serait qu'au final, dans le secret de l'isoloir, l'électeur de droite revienne aux fondamentaux, et passe l'éponge sur les affaires.
L'Opinion n'y croit pas trop à ce "vote caché" mais bien plus à l'indécision. Rappelant qu'à ce jour 43% des électeurs n'auraient pas encore fait leur choix.
Elle n'est pas jouée cette présidentielle !