Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.
D’abord la vérité !
Voilà ce que promet ce matin Le Parisien à ses lecteurs : la vérité sur les chiffres de la circulation à Paris.
Car la municipalité et l'opposition de droite se livrent à une véritable guerre sur cette question. Les mesures de restriction de la circulation, notamment la fermeture des voies sur Berge, ont elles ou non provoqué une augmentation des bouchons et de la pollution ?
Pour Le Parisien, il n'y a aucun doute possible. En un an, la circulation et la pollution ont augmenté dans la capitale, l'exact inverse donc de l'objectif.
Que faire alors ?
Attendre, répond Bruno Julliard, le premier adjoint d'Anne Hidalgo. Il faut attendre que les automobilistes se lassent, "que les Parisiens et les visiteurs" changent leurs habitudes, et évitent enfin les axes devenus impraticables.
C'est donc un "pari" résume Le Parisien. Un pari donc pour Paris, le problème avec les paris, c'est que parfois on les perd.
Partout ailleurs, c'est la guerre Fillon-Juppé.
Une guerre des Juppéistes et de la gauche contre Fillon, constate Le Figaro.
Yves Thréard s’interroge sur ce "Fillon Bashing", rappelant à la gauche que c'est une primaire de la droite et appelant les Juppéistes à la retenue.
L'Opinion est d'accord avec Le Figaro.
"Le venin de la caricature", c’est le titre de l'édito de Nicolas Beytout.
Qui se moque ainsi "un monstre est né ! Il a de gros sourcils noirs, une mèche lourde qui lui barre le front. Il est ultra-méchant, ou ultra-libéral, c'est pareil. Il veut supprimer des fonctionnaires par centaines de milliers, taxer les pauvres, gaver les riches et livrer les intérêts essentiels de la France à l'ours russe".
L'Opinion se moque donc de la caricature, et met en garde : "Alain Juppé mesure-t-il le danger qu'il fait courir à son camp ? Dans cet exercice de volatilité absolue qu'est devenu le rite électoral, lui, l'outsider peut encore gagner. Mais il devrait alors vivre avec une majorité qu'il aura lui-même contribué à fracturer".
Cette polémique, le Canard Enchainé s'en amuse : "Après avoir éliminé le roi du karcher, Fillon déclare "Moi je vais nettoyer la France au Thatcher".