Le grand oral de Michel Barnier, la Corée du Sud qui déteste les enfants et l'affront fait à Matthieu Pigasse

5:10
  • Copié

Tous les jours dans la matinale d’Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd’hui, le discours de politique générale de Michel Barnier, la Corée du Sud est le pays qui déteste le plus les enfants et l'affront fait à Matthieu Pigasse.

Une déclaration

Parmi les formules assassines, les vacheries, dont Jacques Chirac raffolait, il y en avait une qui visait Michel Barnier rappelle Cécile Cornudet des Echos : « Barnier, disait-il, c’est une valise sans poignée ! » 

Ce matin, la pique serait presque devenue un atout tant le Premier ministre apparait comme insaisissable, poursuit-elle.

Sans poignée, pas grand-chose à agripper pour les oppositions.

Le discours de politique générale du Premier ministre, c’est effectivement le grand sujet à la une de vos journaux.

 

Barnier c’est « la rupture en douceur » titre l’Opinion. « Le pragmatisme et le compromis » annonce le Figaro.

« Ce fut un grand oral imprécis mais réussi » commente pour sa part Ouest France.

Parce que Barnier a quand même des circonstances atténuantes.

D’abord rarement un premier Ministre aura prononcé un discours devant une assemblée aussi hostile souligne le Figaro qui dénonce l’agitation permanente des députés LFI, vociférant.

Ensuite le discours était habile note l’Opinion,

« Il y a eu des promesses pour tout le monde. Il a même tendu la main à la gauche. Le Smic sera augmenté de 2% par anticipation. »

Pour la gauche ?

Que nenni s’indigne l’humanité qui en une dénonce « un Faux coup de pouce au smic, l’austérité et le flou sur la fiscalité des plus riches...

Flou sur la fiscalité ? Là ce sont les Echos qui s’étranglent.

« Barnier commence par les hausses d’impôt » s’indigne le quotidien économique en une.

L’économie française va subir le choc fiscal le plus important depuis 10 ans explique Dominique Seux dans ses colonnes. Alors que ce dont a besoin la France c’est d’un état plus économe... Se tromper de levier pour agir conclu-t-il, n’est pas seulement une erreur, c’est une faute.

 

Les sept nouveaux péchés capitaux

Après la faute du gouvernement les péchés de l’Eglise catholique.  

Vous savez qu’ il y en 7. C’est St Thomas d’Aquin qui en a rédigé la liste : orgueil, avarice, jalousie, colère, paresse, gourmandise, luxure.

Eh bien oubliez tout.

Le pape vient de définir 7 nouveaux pêchés nous apprend le Figaro.

A l’occasion du synode, il secoue une nouvelle fois le cocotier en demandant pardon pour des fautes inédites :

-         Pêchés contre la paix. Ça c’est pour Poutine et le Hamas.

-         Pêchés contre les peuples indigènes et les migrants (Pour Retailleau). 

-         Péchés d’abus et contre les femmes... (Pour faire plaisir à Sandrine rousseau).

-         Pêché contre la pauvreté. (Ca c’est pour tous ceux qui vont devoir payer plus d’impôts)

Plus sérieusement, souligne Jean Marie Guénois, le Pape a déclaré : « Comment pourrions-nous être crédible si nous ne nous mettons pas à genoux pour soigner les blessures que nous avons provoquées par nos péchés ? »  

L’actualité c’est aussi bien sur l’Actualité au proche Orient.

L’Iran qui lâche une pluie de missile sur Israël annonce le parisien Aujourd’hui en France en une.

Une pluie de missile et une giboulée de question sur l’avenir de la paix dans cette région... 

Vos journaux, soyez en sûr, vont avoir l’occasion d’y revenir dans les jours qui viennent.

 

En attendant direction la Corée du Sud.

C’est un reportage hallucinant

Sur ce pays qui n’aime pas les enfants.

La Corée.  C’est le plus faible taux de natalité au monde.  0,72 enfant par femme, raconte Sébastien Faletti.

C’est aussi le pays où le nombre de lieu interdit au moins de 12 ans ne cesse de se multiplier.

La Corée c’est enfin le pays où les ventes de poussettes pour chiens dépassent désormais celles des poussettes pour bébé.

Alors pourquoi cette détestation des enfants ? Eh bien le problème c’est l’état d’esprit de la société explique le journal. Guerre des sexes, fracture entre génération : « si on s’aime partout ailleurs dans le monde on fait des enfants explique un étudiant, ici la pression sociale est intense avoir une famille implique beaucoup d’obligations.

C’est à lire dans le Figaro.

 

Une humiliation à 150 000 euros.

Mais l’histoire du jour est dans le Canard Enchainé. C’est de l’affront fait à Mathieu Pigasse.

Mathieu Pigasse c’est le banquier cool. Un requin de la finance mais de gauche, patron des inrock et donneur de leçon à l’occasion.

Or donc il y a 10 jours il dinait au Coste, l’un des restos les plus branchés de la capitale. Comptez une centaine d’euros pour une entrée, un simple homard, et un petit dessert.

Tout d’un coup un responsable de l’établissement s’approche de sa table et lui lance suffisamment fort pour que tout le monde entende :

« Cher Monsieur, vous n’êtes pas souhaité dans notre établissement vous allez partir sur le champ mais avant on vous donner votre addition que vous allez devoir régler compte tenu de l’ardoise que vous nous avez déjà laissé ».

Pigasse blêmit, raconte le Canard, mais il s’exécute paie et quitte le restaurant sans même prendre le petit dessert.

Alors quelle est l’ardoise en question ? Eh bien apparemment Pigasse avait une dette ancienne de 150.000 euros. Quand les propriétaires lui ont demandé de la régler il a retorqué que les délais étaient écoulés.

Et voilà comment on essuie un affront à 150 000 balles. Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, Pigasse fait probablement parti de ces heureux élus qui vont voir leurs impôts augmenter cette année.