Le mondial de l'Auto et la recherche de nouveaux impôts

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Tous les jours dans la matinale d’Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd’hui, le management et le mondial de l’auto à Paris.

Les bons et les méchants. 

« A la fin ce sont toujours les méchants qui gagnent ».

Ce constat c’est Eric le Boucher qui le dresse dans sa chronique de l’Opinion. Et c’est totalement contre intuitif, rappelle-il, parce que nous avons été biberonné aux films d’Hollywood et leur happy Ends qui nous disent que ce sont les gentils qui triomphent toujours.

Seulement le monde de l’entreprise ce n’est pas du cinéma, et en Califormie, d’où partent les tendance on commence à s’en rendre compte.

« La période du management « baba cool et participatif » et bien c’est fini ». Le mois dernier, le fondateur d’Airbnb a tristement résumé les choses : « Quand j’ai appliqué les principes de « bon management », mes résultats ont coulés. J’en suis donc revenu à mes débuts quand je n’écoutais que moi et donnais des ordres ». ET Airbnb a retrouvé l’une des meilleures profitabilité de toute la Sillicon valley.

Mais le vrai chantre du management brutal, qui revient en force, c’est  Elon Musk. Le fondateur de Space X et Tesla impose ses vues radicale, n’écoute pas grand monde. Il a viré 80% de salariés de twitter quand il l’a racheté. Elon Musk est un autocrate absolu. Et malheureusement ça marche.

 

Et en France cela arrive doucement.  

Prenez le Parisien Aujourd’hui en France. 

Le journal consacre sa une à la fin de télétravail. C’est même la fin d’une époque titre le journal.

De nombreuses grandes entreprises font machine arrière, explique-t-il, et obligent leurs salariés à revenir d’avantage au bureau. Chez Ubisoft par exemple, la décision a d’ailleurs provoqué la colère des syndicats qui appellent à la grève. A moins que ce ne soit une télégrève.

 

Conduite nerveuse

Et puis il y a aussi le secteur de l’automobile dont on parle beaucoup ce matin puisque débute le mondial de l’auto à Paris.

Les amateurs de belles carrosseries et d’habitacle spacieux ne louperont pas le cahier spécial de 12 pages dans l’Equipe ce matin.

Mais pour une conduite plus nerveuse et même énervé, c’est dans les Echos que ça se passe.

Ne loupez pas l’interview de Carlos Tavarés.

Lui aussi c’est un dur. Et même s’il jure le contraire, on sent bien que l’annonce de sa mise à la retraite dans 15 mois à du mal à passer.

Jugé peut être un peu trop brutal à la tête de Stellantis ???

Pas du tout !

« Le narratif, sur Tavares le Cost killer est mal intentionné » répond-t-il.

« Je peux comprendre qu’il y a une forme de fatigue chez certains salariés... Je ne suis pas enfermé dans une méthode, nous pouvons ralentir. Mais si ce changement s’accompagne d’un moindre travail sur les fondamentaux de l’entreprise. Celle-ci finira par en payer le prix. La réalité nous rattrape toujours... »

« Je ne vois pas comment faire pour s’opposer à des concurrents qui sont technologiquement aussi bons, voir plus fort que nous et 30% moins chers. Ce qui pourrait nous rendre amer conclu-t-il c’est de voir que les évidences ne s’imposent pas dans la tête de certains décideurs et que notre environnement est autiste. 

Pan sur la tête des politiques !

 

Bijoux de famille

Un personnel politique qui n’a qu’une obsession en ce moment : le budget.

Comment trouvez des sous sans trop que ça se voit ? 

Même si ca commence de plus en plus à se voir.

Les Echos ont refait les comptes. Ce ne sont pas 20 milliards d’impôts en plus, quand on épluche les documents officiels, signale Sébastien Dumoulin, on approche plutôt les 30 milliards. 

Resterait bien la solution de vendre les bijoux de familles. Mais cela a déjà été fait !

Formidable papier dans le Figaro signée Elodie Baerd, qui raconte comment en 1887, la jeune 3eme République décide de vendre le joyaux de la couronnée de France. Enfin ceux qui n’ont pas été volé au moment de la révolution.

Ce sont moins des considération financière que politique qui préside alors. Il s’agit d’abattre toute volonté de retour à la monarchie.

Bref, c’est la maison Tiffany à a New York qui va rafler la mise : Une centaine de bijoux qui sont immédiatement transformés et revendu à de riches américains. Peut-être un peu trop rapidement, regrette le joailler.

Mais presque 140 ans plus tard certains de ses trésors réapparaissent..

Et petit à petit Tiffany reconstitue un petit trésor et recolle les morceaux d’une histoire extraordinaire celle des bijoux des rois et reine de France..

Preuve que parfois aussi. Il y a des histoires qui se terminent bien.

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