Toujours pas de Premier ministre en France, la Géorgie devenu l'eldorado des mères porteuses et le podium des prénoms les plus donnés en 2025

4:52
  • Copié
, modifié à

Tous les jours dans la matinale d’Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd’hui, toujours pas de Premier ministre en France, la Géorgie devenu l'eldorado des mères porteuses et le podium des prénoms les plus donnés en 2025.

Au suivant

Xavier Bertrand,

Bernard Cazeneuve,

Thierry Beaudet,

David Lisnard,

Michel Barnier,

Au suivant !

La vie politique française ressemble en ce moment à une belle et crépusculaire chanson de Brel.

Au suivant ! c’est aussi le titre de l’éditorial que signe Yves Thréard à la une du Figaro.

« Quel triste spectacle ! » s’exclame-t-il.

« Quel désolant et interminable Vaudeville pour trouver un premier ministre... Et qu’elle humiliation pour celui prétendait faire la leçon à tout un pays pour moderniser ses mœurs politiques ».

Au suivant...

Le problème pour le président c’est qu’à force, il va devenir lui-même... le suivant.

Car pour la première fois le mot commence à affleurer des papiers politiques : démission.

« Le poison est injecté, il se diffuse lentement écrivent, François Xavier Bourmaud et Antoine Oberdorff à la une de l’opinion. L’Idée d’une démission d’Emmanuel Macron s’installe peu à peu dans le débat public ».

Et d’expliquer : Un premier gouvernement peut tomber. Si un deuxième devait connaitre un même sort, la pression ne manquerait pas de s’accroitre, au bout de trois la crise serait avérée et la question de sa démission redoublerait.

 

Tuer le père

Et c’est dans ce contexte qu’intervient la déclaration de candidature d’Edouard Philippe dans le Point.

« Le dernier clou » c’est le titre de l’éditorial de Cécile Cornudet dans les Echos.

« Edouard Philippe rompt avec Emmanuel Macron, met un dernier clou sur son cercueil, écrit-elle, et cela fait mal ».

« Le premier pas de la conquête commence toujours par le meurtre du père. L’Histoire regorge de précédent ».

Edouard Philippe pense manifestement à Pompidou forçant, l’air de rien, le départ du Général de Gaulle.

Au suivant...

« Une chance pour ces femmes »

On change complètement de sujet, et direction la Géorgie.

C’est dans la Croix que vous lirez ce reportage assez dérangeant signé Thomas Guichard... sur ce pays devenus depuis la guerre en Ukraine l’eldorado des mères porteuses et des couples qui veulent s’acheter un enfant...

La loi y est très permissive, et les prix imbattables raconte l’envoyé spécial du journal. A partir de 50 000 euros le bébé, c’est trois fois moins cher qu’aux Etats Unis... Une affaire !

On nous présente Aigérim, une Kazakhe de 25 ans. Elle est à 5 mois de grossesse, sa première, sous contrat avec un couple de chinois.

Les douleurs commencent. Elle ne peut pas solliciter sa famille qui ignore tout.

Son mari non plus n’est pas au courant. « S’il m’appelle en vidéo je lui montre que mon visage et quand je deviendrai grosse je lui dirai que je mange trop de sucrerie et voilà »...

Rencontre maintenant avec l’Embryologiste, la doctoresse affirme que « c’est une chance pour ces femmes... Aucune n’a un emploi fixe ».

Mais les questions du journaliste de la Croix, se font plus insistantes...

Alors un sourire casse les traits tirés au botox de son front : « C’est un job répond elle ! Elles touchent un salaire mensuel. La majorité revient après pour 4 à six accouchements en moyenne. Certaines en font jusqu’à 10. Ça montre qu’elles nous font confiance non ?»

Reportage à lire dans la Croix.

 

Une marée de Léon

Pour vous changer les idées et toujours pour rester dans le domaine des heureux évènements. Jetez un coup d’œil au palmarès des prénoms 2025. C’est dans le Parisien Aujourd’hui en France que vous le découvrirez.

Parce qu’il faut quand même bien leur donner un prénom à ces enfants qu’ils soient fabriqués à l’ancienne ou achetés à l’étranger.

Noëlle, Jérôme, Philippine ?

Non c’est Ambre et Louise qui se dispute la première place chez les filles. Gabriel et Raphael chez les garçons.

Mais il y a fort à parier -explique Bérangère Lepetit-, que dans les mois qui viennent, une marée de Léon va envahir les maternités.

Léon ? Comme Léon Marchand bien sûr. Ce sera l’un des effets post JO parie le journal.

Qui vivra verra.

En attendant on va terminer avec un Charles ce matin...

Étoile de la mer voici la lourde nappe Et la profonde houle et l'océan des blés Et la mouvante écume et nos greniers comblés, Voici votre regard sur cette immense chape

Étoile du matin, inaccessible reine, Voici que nous marchons vers votre illustre cour, Et voici le plateau de notre pauvre amour, Et voici l'océan de notre immense peine.

Charles Péguy... Ecrivain poète, officier de réserve... Mort au front il y a précisément 110 ans... Le 5 septembre 1914. Il fut l’un des premiers fauchés par la grande guerre...

Et dans le Figaro c’est Eric Thiers qui lui rend hommage...

« Aujourd’hui Péguy est souvent cité parce que les temps sont singulièrement péguystes » écrit-il...

« Crise de la transmission, Travestissement de la vérité, règne de l’argent et des faux dévots de tous ordre, police du langage, démagogie à tous les étages ».

« Péguy avait vu tout ce qui était à l’œuvre en ce début de 20eme siècle. Et aujourd’hui il nous parle encore, à portée de voix, d’homme à homme ».

Alors lâchons, pour une journée nos journaux, nos smartphones et relisons Charles Péguy.