Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.
Elisabeth Assayag pour la consommation
La galette des rois a toujours autant de succès.
Selon un grand chef, les moelleux au chocolat ont fait leur temps tout comme les tartes Tatin. Mais qu'il y a bien une tradition qui ne perd pas de son éclat, ce sont les galettes des rois, ce dessert traditionnel célébré le 6 janvier.
À l’origine, il s’agit de célébrer le jour de l'épiphanie, une fête chrétienne qui rend hommage à la visite des rois mages à Jésus. En ce moment, vous avez peut-être déjà remarqué qu'on en voit dans les supermarchés, les boulangeries et chez les plus grands pâtissiers.
Les galettes font parties de notre patrimoine et près de 2.500 galettes vendues en moyenne dans les boulangeries.
Ces galettes traditionnelles sont à base de poudre d'amande, de beurre, de farine et d'œufs, le tout emballé dans de la pâte feuilletée.
Quelques exemples de galettes :
La première c'est une classique à base de frangipane, la seconde est plus originale et la troisième est ce que l'on appelle la couronne des rois.
Pour ceux qui n’aiment pas la frangipane, c'est une sorte de grosse brioche au sucre avec des fruits confits, il s’agit de la galette traditionnelle provençale.
Quelle est la meilleure ?
La première, la classique, est une galette Pasquier achetée en supermarché où elle est proposée en plusieurs taille. Elle est composée à 35 % de frangipane et d’à peine 5% de poudre d'amande. Elle coûte 3,40 euros.
La deuxième c’est du haut de gamme, pas de l’industriel puisqu’elle vient de la maison Lenôtre.
La troisième c'est la brioche des rois pour ceux qui n'apprécient pas la pâte d'amande. Celle-ci est de la marque Carrefour et coûte deux euros avec une fève à l'intérieur.
C'est délicieux mais est-il interdit d'en abuser ?
C'est clairement une bombe calorique puisqu’une petite part de 100 grammes c'est 500 calories.
C'est du beurre, de la poudre d’amande et des œufs. Mais certains chefs ont trouvé des astuces pour l'alléger par exemple à la place de la frangipane vous pouvez mettre de la compote de pomme.
Nicolas Carreau pour le Livre du jour
Chaleur de Joseph Incardona aux éditions Finitude
Avec ce froid hivernal, nous avons décidé d’allumer le chauffage avec un livre intitulé : Chaleur.
Un roman d’un écrivain suisse d’origine italienne qui raconte une histoire finlandaise, il y en a donc pour tout le monde. Nous sommes à exactement 138 kilomètres d’Helsinki, à Heinola, une ville de 20.000 habitants. Mais ça n’empêche qu’on s’y ennuie ferme, surtout depuis la fermeture de la scierie et de l’usine de contreplaqué. Et puis, l’hiver est glacial. Mais ça, ça concerne tout le pays. Donc certains se réfugient dans la boisson et d’autres essayent de s’occuper. Voilà pourquoi, en Finlande, on trouve des compétitions quelque peu insolite, telles que le championnat de porter d’épouse, de football en marécage, le lancer de bottes ou encore le championnat d’écrasement de moustiques. Et à Heinola, chaque année, c’est le championnat du monde de sauna…
Qui consiste en quoi ?
Tenir le plus longtemps possible dans un sauna à 110°C. Ça n’a l’air de rien, mais c’est extrêmement difficile, ce peut être extrêmement dangereux. Personne ne peut tenir plus de trois ou quatre minutes, normalement. Cette discipline existe réellement en Finlande. D’ailleurs, le roman s’inspire de faits réels. Dans l’histoire, on suit deux grands champions de la discipline : Igor Azarov, un Russe de 60 ans mesurant 1,59 mètre pour 58 kilos et Niko Tanner, 49 ans, champion en titre depuis trois ans : 1,89 mètre pour 110 kilos.
Pas vraiment le même gabarit !
Oui, mais ça ne compte pas vraiment. C’est avant tout la volonté qui prime. Le mental ! Igor vient d’arriver à Heinola, il attend avec impatience le début de la compétition. Il y a 102 inscrits cette année, mais lui, il attend un seul homme : Niko Tanner. Et cette fois, il le sait, il va le battre, il ne lâchera pas. On suit donc ce championnat des qualifications où il faut rester 30 minutes à 90°C, jusqu’au bout, au-delà des limites humaines. Au début, on rigole un peu, on ricane, mais au fur et à mesure, on commence à prendre cette compétition au sérieux. Et puis, on ne rit plus du tout. On éprouve avec eux la chaleur intense.
Chaleur donc de Joseph Incardona. Un livre étonnant manifestement chez Finitude
Marion Calais pour la presse quotidienne régionale
À la Une, la santé.
Et les maladies hivernales en bonne place ce matin. La grippe notamment qui, selon le Dauphiné Libéré, met l'hôpital en crise en Haute-Savoie. À tel point que le plan grippe a été déclenché et ce qui inquiète particulièrement les autorités, c'est que dans le département, le pic de l'épidémie n'a pas été atteint.
En Alsace, c'est un cocktail de virus qui fait la Une. Grippe mais aussi grastro-entérite et bronchiolite, trois maladies qui se conjuguent de façon inhabituelle souligne l'Alsace.
Hors norme aussi, la campagne de vaccination lancée à Dijon contre la méningite après deux cas mortels à l'université de Bourgogne. Un plan d'urgence est mis en place rappelle Le Bien Public. 30.000 personnes, élèves et enseignants, sont appelés à se faire vacciner à partir de neuf heures ce matin.
La personnalité du jour est un patron qui décide de donner le pouvoir à ses salariés.
Ce patron s'appelle Eric Belile. Il y a 29 ans, lui qui était arrivé à Nantes en tant que réfugié politique, crée sa société de photocopieuse : La Générale de Bureautique. Une entreprise aujourd'hui florissante, raconte Ouest France, avec huit millions d'euros de chiffres d'affaires, 25% de croissance en 2016, trois agences en Bretagne et Pays de la Loire. Une entreprise que le patron va quitter pour partir à la retraite et plutôt que de la vendre à un groupe concurrent, il a choisi d'organiser la cession en interne. Une opération de rachat a été montée avec cinq cadres de la maison. "je préfère gagner moins d'argent explique Eric Belile et que l'entreprise reste aux gars". Car dans l'opération, il va sacrifier quatre millions d'euros de dividendes en sept ans. "Y'en a qui auraient pris le pognon soulignent les salariés, lui préfère nous soutenir". Le futur directeur de l'entreprise est donc un produit maison, embauché il y a huit ans comme commercial. Un jeune trentenaire qui salue lui-même l'aventure humaine de cette entreprise. "Sur les 40 salariés, dit-il, certains sont là depuis 25 ans". Une fierté et pour que l'aventure se poursuive, le fondateur bientôt retraité va accompagner son équipe tout au long des prochains mois.