Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.
Elisabeth Assayag pour la consommation
Il y a un an la loi sur la lutte contre le gaspillage alimentaire était promulguée, la France était le premier pays européen à se doter d'une loi contre le gaspillage.
Est-ce l'on gaspille moins ?
Selon cette loi, les supermarchés ont l'obligation depuis un an de distribuer les invendus alimentaires aux associations caritatives de leurs choix.
Un an après, 10 millions de repas ont été distribués aux plus pauvres.
Il y a même eu des start-up qui ont saisi l'opportunité de cette loi pour gérer la logistique de ces invendus. L'effet est donc évidemment positif.
Seulement d'après Que Choisir, la loi à ses limites. Il est quasiment impossible que l'on atteigne un jour 0% d'invendus alimentaires et il y a un réel problème d'organisation et de moyens des associations qui peinent à récolter les dons.
Ce sont les grands supermarchés qui gaspillent le moins car c’est plus compliqué pour ces associations de se déplacer de petit magasin en petite supérette.
Au-delà de cette loi, y a-t-il d'autres initiatives anti gaspillage ?
Il y en a effectivement comme par exemple à la Rochelle où l'association Les paniers de la mer récupère une partie des invendus de poisson et assure la redistribution vers des associations grâce à des super congélateurs.
Il existe également l'application anti gaspi Optimiam qui permet de connecter les consommateurs aux commerces de proximité et permet à ces supermarchés de proposer leurs produits frais qui arrivent à leur date limite de consommation sous la forme de promotion éclair. Même système avec l'application Zéro gâchis.
Quant aux chefs étoilés, ils s'y mettent aussi à l'image d'Alain Ducasse qui cuisinera des déchets alimentaires à partir de demain dans un restaurant éphémère de Londres en compagnie d'une vingtaine de grands noms de la cuisine.
Quelles sont les petites choses que l'on peut faire au quotidien pour ne pas gaspiller ?
Cuisiner les produits frais en fin de vie pour repousser leur date limite de consommation et dresser une liste pour tous les menus de ma semaine. De cette façon, on évite tous les achats inutiles.
Nicolas Carreau pour le Livre du jour
Venise n’est pas en Italie d’Ivan Calbérac au Livre de poche
Une chose étonnante ce matin
Figurez-vous que Venise n’est pas en Italie ! C’est le titre en tout cas de ce roman au Livre de poche. Signé Ivan Calbérac. C’est l’histoire d’Emile, un jeune garçon. Il est en première et, comme ça peut arriver parfois, il tombe amoureux d’une fille du lycée, Pauline. Seul problème, il est un peu seul à tomber amoureux pour l’instant.
C’est donc une histoire d’amour ?
Effectivement. Comment conquérir Pauline ? Emile, ce n’est pas le beau gosse du lycée. Comme dit sa mère, il a une beauté discrète. Comprenne qui pourra. Sa mère qui insiste aussi depuis qu’il a sept ans pour lui teindre les cheveux en blond. Mais le miracle arrive finalement ! Grâce à leur passion commune pour le tennis, ils engagent la conversation sur le sujet et deviennent amis. Ils s’échangent des vidéos de vieux classiques du cinéma. Et un jour, deuxième miracle : Pauline propose à Emile de venir regarder un film chez elle le lendemain après-midi ! L’équivalent d’une demande en mariage pour Emile !
Mais ils ne sont qu’amis pour l’instant ?
Oui, oui. Enfin, lui est fou amoureux, vous avez compris. Elle, on ne sait pas. Sauf qu’elle l’invite pour les vacances de Pâques à la rejoindre ses parents et elle à Venise ! Reste à demander la permission et le financement du billet d’avion à ses parents. Parents dont il a un peu honte. Ce sont des gens biens pourtant, mais ce qui navre Emile c’est qu’ils vivent dans une caravane. C’est provisoire. Ils sont installés sur le terrain où ils veulent construire la nouvelle maison. N’empêche, c’est la honte. Bref, nouveau miracle ! ils sont d’accord ! Mais juste avant d’acheter le billet, le père d’Emile a une idée géniale ! Vraiment géniale ! Accompagner Emile à Venise en caravane. Super ! Et c’est donc parti pour un road trip familial. Souvent comparé à Little miss sunshine. Il y a un peu de ça, c’est aussi drôle et touchant.
Venise n’est pas en Italie donc au Livre de Poche.
Marion Calais pour la presse quotidienne régionale
À la Une, le salon de l'Agriculture se prépare.
Le 47 monte à Paris, comprenez le Lot-et-Garonne qui promet d'être très bien représenté dans les allées du salon. C'est à la Une du Petit Bleu d'Agen. L'agriculture qui pèse lourd dans l'économie du département avec un chiffre d'affaires de 850 millions d'euros par an.
Eux, montent aussi à Paris. Thierry Goudeau et son fils Édouard partent aujourd'hui pour s'installer Porte de Versailles. Ils font la Une du Courrier de l'Ouest dans lequel ils disent vouloir défendre "la cause paysanne" et rassurer les consommateurs.
Le salon de l'Agriculture, ce sont des hommes mais aussi des animaux. C'est ainsi que l'Est Républicain brosse ce matin le portrait de Goldblack, une belle bête, une adorable vache meusienne, qui participera dès lundi au concours de la race prim'holstein. Elle qui est sélectionnée depuis quatre ans, avec de multiples titres à la clé. Goldblack partira ce soir vers Paris. Trois jours pour s'acclimater entre lavage, tonte et traite dans les allées du salon.
Elle semble déjà impeccable : "joyeuse" fait la Une du Républicain Lorrain. Elle a deux ans et pèse 750 kilos. Elle fait partie des 16 vaches de la Race Blanc Bleu, une race à viande, retenue pour être exposée au Salon.
La personnalité du jour, on la connait tous et elle a bien grandi.
Cette petite fille aux yeux clairs qui racontait la légende de l'eau gazeuse dans une pub. Elle s'appelle Emilie Delaunay et elle a aujourd'hui 33 ans. Elle est scripte pour le cinéma après avoir figuré dans quelques téléfilms. Mais 22 ans après le spot tourné à l'époque par le grand Ridley Scott, elle va se retrouver à nouveau en pleine lumière. Elle a repris le chemin des plateaux sur le causse de Sauveterre, en Lozère. Elle redevient l'emblème de la marque. Cette fois, avec son fils de quatre ans à qui elle transmettra la légende. Emilie qui, dans la Dépêche du Midi, se dit étonnée d'avoir été sollicitée pour reprendre l'aventure. D'autant qu'elle raconte aujourd'hui qu'à l'époque, elle avait 11 ans à ce moment-là, elle a essuyé moqueries et jalousie au collège. "J'ai mis un peu de temps à réaliser que c'était une très belle expérience" explique-t-elle. D'où aujourd'hui, la décision de reprendre, surtout pour mettre en avant tout un territoire.