Elisabeth Assayag et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.
Elisabeth Assayag pour la consommation
Le goûter est un moment cher à nos enfants mais également beaucoup apprécié par les plus grands.
D'après une étude du cabinet NPD, nous adorons goûter en France. C’est un marché qui a atteint les 5,5 milliards d’euros en 2016.
Les boulangeries ou les cafés ouverts le confirment, il y a bien un pic de la fréquentation à 16 heures.
La spécificité française c’est que le goûter touche à la fois les enfants et les adultes.
On aime ce moment où l’on déguste des croissants, des cookies, des beignets, des muffins, des crêpes ou encore des biscuits.
Est-ce la suite de la tendance du snacking ?
Il y a effectivement de plus en plus de d'endroits pour se nourrir rapidement et à toute heure de la journée. Ça existe depuis longtemps chez nos voisins européens mais chez nous, la tendance s’installe vraiment et le moment du goûter fait désormais partie des formules qui fonctionnent le mieux. Selon les spécialistes, c’est typiquement français et plus encore, notre goûter est généralement sucré.
D'ailleurs, c’est un segment qui prend tellement, que les rayons des supermarchés se remplissent de davantage de références en matière de goûter.
La marque Saint Michel vient d’ailleurs de sortir une nouvelle gamme de goûter des donuts facon marbre et des moelleux au chocolat lorsqu’ils ont vu une croissance de 25% en 2016.
La marque Bonne Maman lance également sa gamme de sablés framboise sésame.
Ce qui est étonnant c’est que partout ailleurs, le goûter est généralement plutôt salé avec par exemple des sandwich au jambon ou au poulet.
Dernière chose, le goûter est quand même destiné aux enfants car normalement un adulte, s’il déjeune bien, n’a pas besoin de prendre un goûter.
Marion Calais pour la presse quotidienne régionale
À la Une, des rendez-vous culturels.
Le Progrès nous invite aux Nuits de Fourvière. La programmation du festival musical lyonnais a été présentée hier. Ouverture de la billetterie lundi avec du beau monde attendu, M, Brian Wilson des Beach Boys et plus étonnant Isabelle Huppert pour une lecture des textes de Sade.
Et la Voix du Nord se prend à rêver ce matin et si bientôt le Festival International des Séries de Lille devenait l'équivalent de ce que Cannes est pour le cinéma. Ce vendredi, le ministère de la Culture doit en effet annoncer l'organisation à partir de l'an prochain d'un grand rendez-vous des séries télé dans la capitale nordiste. Le rêve est à imaginer dit La Voix du Nord. Mais un jour peut-être verra-t-on à Lille, des avant-premières ou des masterclass avec les plus grands scénaristes du genre. Lille s'est positionné dès le printemps dernier. Martine Aubry, maire de Lille, et Xavier Bertrand, président de région, ont travaillé main dans la main malgré leurs divergences politiques. On sait déjà que l'État participera à hauteur d'un million d'euros.
En attendant, Cannes qui a été écarté de la course fait semble-t-il de la résistance. C'est ainsi qu'un Festival International des séries sera lancé pour la première fois le 3 avril prochain comme l'explique Nice Matin. Et la ville joue la carte de la participation puisque des places gratuites seront proposées aux Cannois pour assister à la diffusion, en avant-première, du premier épisode de la nouvelle saison de la série policière Engrenages.
La personnalité du jour a failli défaillir en consultant sa dernière facture d'eau.
Ce couple qui vit dans un trois pièces, en HLM à Sevran en Seine-Saint-Denis, a eu la surprise de voir s'afficher en bas de page, une somme à sept chiffres, 1,2 million d’ euros. Sauf que chez eux, il n'y a, comme s'en amuse le Parisien, ni piscine à bouillons, ni jacuzzi ou hammam mais un vieux compteur d'eau qui s'est mis à dérailler. Évidemment, la facture a été corrigée mais les habitants de l'immeuble s'inquiètent. Ils ont d'ailleurs lancé une pétition qui a recueilli plus de 200 signatures en un week-end. "Comment peut-on envoyer des factures comme ça ?" s'interrogent-ils. "vos services ne se sont visiblement pas inquiétés des montants exorbitants réclamés". Et les habitants promettent d'être vigilants malgré les messages rassurants du bailleur. Car d'autres ont eux vu, dans des proportions plus raisonnables, leurs factures multipliées par quatre ou par cinq allant tout de même jusqu'à 2.000 euros.