Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Valentine Desjeunes font le point sur l'actualité du jour.
Elisabeth Assayag pour la consommation
Alors qu’il fait de plus en plus chaud, on apprend que la grande tendance de l’été sera les glaces salées.
En tout cas aux États Unis c’est clairement le cas. Cette tendance entre dans les cartes des nouvelles saveurs de cet été, alors que cela fait déjà quelques années que l’on mélange le sucré et le salé même dans les crèmes glacées avec des glaces à base de truffe ou d’huile d’olive.
Aux États-Unis, il y a même un restaurant spécialisé dans ces mélanges de sucré et de salé, "salt and straw", c’est un fameux glacier qui propose même des glaces à base de roquefort et de poire.
En France, on continue à se concentrer sur la nourriture saine.
Chez nous, on est davantage dans les glaces zéro calories plutôt que dans les glaces au camembert.
Par exemple, le célèbre glacier Berthillon vient de s’associer avec la marque de jus de fruit Nubio pour la conception de glaces sans sucre à base de lait d’amande, de dattes, de noix de cajou ou de granola.
Dans ce même esprit, vous avez les glaces au yaourt de chez Picard avec du muesli.
La marque Barbeyrac propose une glace au yaourt sans sucre à zéro calories tandis que les bâtonnets géants de la marque Tourpagel propose du chocolat vanille sans sucre ajoutés ou des cônes vanille au soja sans lactose.
Les marques plus traditionnelles comme carte d’or, au contraire, restent sur le marché de la crème glacée en dessert et là on trouve les glaces tarte au citron meringué ou des glaces façon tiramisu. On est plutôt ici davantage dans le dessert glacé.
Si on veut limiter les dégâts sans trop dépenser on se dirigera plus vers le sorbet ?
C’est exactement ça. Il ne faut pas oublier que la crème glacée c'est du lait ou de la crème avec des œufs et du sucre.
Le sorbet c’est un mélange d’eau et de sucre, qui contient au minimum 25% de fruit. Quand c 'est écrit " plein fruit", ça signifie qu'il y a au moins 45% de fruits.
Les crèmes glacées classiques c'est 180 calories pour 100 grammes alors que le sorbet de base c’est 135 calories pour 100 grammes.
Donc, mieux vaut opter pour le sorbet et pourquoi pas le fabriquez soi- même.
Nicolas Carreau pour le Livre du jour
La révolte des premiers de la classe de Jean-Laurent Cassely aux éditions Arkhé
On réfléchit sur notre travail.
Le livre s’appelle La révolte des premiers de la classe, aux éditions Arkhé, signé Jean-Laurent Cassely. Il est journaliste. Sous-titré : "Métiers à la con, quête de sens et reconversions urbaines".
C’est un livre qui parle des cadres supérieurs qui se mettent à l’artisanat ?
Exactement. Le type qui travaille dans la com’, dans le marketing. Bref, dans un bureau d’une grande entreprise et qui a l’impression, à force de discuter par mails avec ses collègues, de perdre complètement le rapport à la réalité, au concret. Alors, il plaque tout et passe un CAP de pâtisserie ou de mécanique ou qui apprend l’ébénisterie pour changer de job et de vie. On collectionne ce genre d’histoires. Il y a souvent ce genre de portrait dans la presse.
Mais ce sont des cas rares quand même, non ?
C’était. Et c’était même une transgression sociale de rétrograder son niveau d’éducation. Un peu tabou, même. Mais aujourd’hui, ce que nous explique Jean-Laurent Cassely, c’est que ce mouvement n’est pas seulement une lubbie de bobo ou de hipster en mal de bonnes vibrations ou en quête de concret. C’est un mouvement de fonds, générationnel.
Et ça marche ?
Le danger numéro 1, ce serait d’idéaliser ce genre de démarches. C’est dur. Très dur parfois même de changer de milieu, d’entourage. Comme pour Stéphanie qui travaillait dans une agence de com’ à Paris et s’est retrouvée du jour au lendemain, seule, à Neufchâteau dans les Vosges pour travailler dans un atelier de tapissier, un univers d’hommes. Elle a eu le droit à des : "pas de meufs dans le métier". Il faut être motivé, préparé, mais ça peut très bien se passer aussi ! Il y a beaucoup d’exemples dans ce livre. Cette tendance crée un nouveau mode de travail. Au début du livre, Jean-Laurent Cassely pose la question : faut-il vraiment passer un CAP cuisine après Sciences Po. La réponse, à la fin du livre, est oui.
Valentine Desjeunes pour la presse quotidienne régionale
À la Une de la presse quotidienne régionale, comme un goût d'été.
Avec une bonne saison en perspective pour les cerises, c'est la une de Vaucluse matin. Un début de récolte prometteur dans les Monts du Venasque. Les producteurs s'en félicitent : "on pourra trouver de la cerise, disent-ils, jusqu'en juillet, tant les arbres ont de belles charges".
Une saison estivale qui décidément s'annonce bien également pour les professionnels du tourisme.
Dans le Républicain Lorrain : "les Français retrouvent le chemin des vacances". Le week-end de l'Ascension affiche complet ce qui augure de bonnes choses pour cet été.
"un été sous de bons auspices " à la Une également du Dauphiné Libéré.
Même constat dans les Dernières Nouvelles d'Alsace, les touristes étrangers sont de retour dans l'hexagone et les Français repartent en vacances.
Et puis pas de panique si vous cherchez un job pour les vacances. C'est à lire dans la Provence. Il n'est pas encore trop tard pour dégoter un boulot d'été et notamment dans l'agriculture où il y a beaucoup d'offres de dernière minute.
La personnalité du jour, elle s'appelle Paulette et c'est la figure de proue de la Lille-Hardelot.
La Lille-Hardelot c'est une course de vélo de 158 kilomètres, la grande migration printanière, d'après la Voix du Nord. Plus de 6.600 cyclistes y ont participé hier. Et Paulette, on la retrouve au 3e ravitaillement à Licques et là, on y va dans la saucisse, les ailes de poulet, les terrines. L'heure du casse-croute avant d'affronter le casse-patte.
"Allez-y, dit-elle, c'est des produits dopants autorisés, il y a juste un peu d'EPO dans les saucisses!". Il faut dire que la suite sera dure à avaler alors avant d'affronter les lacets du Ventus d'Alembon, sur un air d'accordéon le peloton multicolore en profite pour souffler.
Car, les coureurs le disent, l'idée est de finir à Hardelot dans l'après-midi derrière une bière, certainement pas de décrocher le maillot vert.