Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.
Elisabeth Assayag pour la consommation
Si vous êtes sur le point de passer votre permis de conduire, sachez que l'UFC Que Choisir vient de dresser un état des lieux alarmants sur les tarifs et les pratiques des auto-écoles.
L'association de consommateur a passé au crible 1.374 auto-écoles. Quel est le problème ?
D'abord le prix. S'il faut environ 2.140 euros pour passer son permis à Paris, en territoire de Belfort la même formation vous coûtera 1.468 euros soit 30% de moins.
Les départements les moins chers se trouvent dans le Nord, En Nouvelle Calédonie, dans le Gard ou dans les Pyrénées Orientales où ça ne coûte que 995 euros.
Selon l’UFC, tous les coups sont permis dans la tarification puisqu’une auto-école sur cinq ne respecte pas l'obligation d'afficher les prix qu'elles pratiquent en vitrine.
Quasiment toutes les écoles facturent "des frais d'accompagnement à l'examen théorique" sous-entendu, on vous prend par la main pour vous accompagner au centre d’examen.
Dans plus de la moitié des cas, ces frais coûtent près de 40 euros parfois jusqu'à 68 euros soit environ l'équivalent du prix d'une heure de conduite.
Il y a donc le problème des tarifs mais l’UFC a également relevé des problèmes d'information.
Exactement, au niveau du forfait, les frais de dossier ne sont pas toujours inclus et on vous les rajoute au dernier moment.
De plus, celui qui va s'inscrire à l'auto-école regarde souvent les avis sur le taux de réussite pour faire son choix mais celui-ci est très souvent faux.
L’étude montre que les auto-écoles ont tendance à embellir leurs performances.
Le petit truc que relève l'UFC c’est que plus une auto-école a de mauvais résultats, plus elle a tendance à tricher sur son taux de réussite. Ils ont même ciblé une école avec un taux de réussite affiché de 100% alors qu'il était réellement seulement de 33%.
Quelle est la solution pour que les prix baissent ?
L'UFC préconise d’autoriser la création d’auto-écoles en ligne. Les tarifs seraient moins élevés car la formation au code de la route se ferait en ligne, et donc pas besoin d'un local pour s'exercer.
Et puis pourquoi pas une réforme qui obligerait les auto-écoles à afficher le prix d’un forfait de base qui serait strictement le même partout.
Nicolas Carreau pour Le livre du jour
Le Livre du jour est aujourd’hui une revue, comme tous les vendredis. Cette semaine, direction la Lune.
Avec la revue Ciel et Espace et sa Une "choc" pour le numéro de septembre-octobre : Objectif Lune 2, le retour !
Pourquoi ? On y retourne ?
Pas tout de suite, malheureusement. Et pour une raison assez simple, on n’a pas grand-chose à y faire. Depuis que l’homme a posé le pied sur le sol lunaire en 69, le satellite de la Terre est un peu délaissé. Pourtant la Lune continue de fasciner les foules. Ciel et Espace revient sur son histoire et sa formation. C’est un corps de la taille de Mars qui a percuté la Terre. Les débris éjectés se sont regroupés sur orbite et ont créé la Lune, nous explique la revue. Avec toujours des illustrations extrêmement bien faites. Des photos, des schémas très clairs. Pour ceux qui n’y connaissent rien, c’est parfait. Par exemple, regardez. Si un ballon de basket représente la Terre, alors la Lune est une balle de tennis située à sept mètres environ. Il y a aussi des photos des différentes missions Apollo, avec les astronautes arpentant le sol lunaire.
C’est beau quand même.
Oui. D’ailleurs, Ciel et Espace revient aussi sur les différentes apparitions de la Lune dans la Culture. Dans les vieux mythes des civilisations anciennes. Au cinéma, dans la langue aussi. Toutes les expressions lunaires, comme "être dans la Lune" ou "Lune de miel", qui correspond en fait au nombre de jours qui suit le mariage soit 29 jours, le cycle lunaire, presqu’un mois, supposé être la période la plus heureuse pour les jeunes mariés. Des poèmes aussi avec Alfred de Musset, par exemple : C’était dans la nuit brune. Sur le clocher jauni. La Lune. Comme un point sur un i.
Mais peut-être faudrait-il y retourner si c’est si important.
Ce sera peut-être le cas bientôt mais cette fois, ce sont les Chinois qui y poseraient le pied.
La revue Ciel et Espace en kiosque.
Marion Calais pour la presse quotidienne régionale
Aujourd'hui, des histoires de rentrée universitaire.
Il y a eu à Rouen, cette poussée de fièvre après l'arrestation d'un fiché S. Un homme, qui n'était pas étudiant, mais qui trainait aux alentours de la fac, selon l'élève qui l'a signalé. Les cours avaient été suspendus mercredi, ils reprendront ce matin assure Paris Normandie. Une décision sera prise aujourd'hui concernant le suspect.
À l'école centrale de Nantes, c'est le comportement de certains étudiants qui a choqué lors du week-end d'intégration samedi et dimanche dernier. Presse Océan évoque des élèves qui se mettent à nu dans un bus. Des faits d'exhibition qui ont choqué certains étudiants, un suivi psychologique a d’ailleurs été mis en place.
La rentrée universitaire, avec parfois son lot de déceptions, c'est ainsi que Sud Ouest s'intéresse à ces élèves qui saisissent la justice après avoir été refusés en master 2 de psycho alors que la sélection entre deux années de master n'est, à priori, pas légale.
Des dossiers qui parfois aboutissent, la preuve dans la République des Pyrénées avec la victoire en justice d'un étudiant qui avait été évincé de ses études sportives après tirage au sort.
La personnalité du jour, un jeune homme et sa poule.
Guirec et Monique sont partis en mer pour un tour du monde, ils ont passé l'hiver prisonniers volontaires des glaces du Groenland et ils arrivent aujourd'hui aux portes du pacifique après une traversée du passage Nord-Ouest entre le Groenland et l’Alaska sur des eaux qui n'ont rien eu d'un fleuve tranquille. Il y avait beaucoup de courant et des creux de cinq à six mètres mais aussi la proximité du Pôle Nord qui fausse les données. "Je devais être sans cesse à la barre" explique Guirec à Ouest France qui suit le périple des deux compères. "On a bien enchainé continue le jeune marin de 24 ans. C'était physique et éprouvant", comme si Monique avait réellement participé à l'effort parce que oui, Monique c'est bien une poule, une vraie. Un gallinacé de basse-cour qui, pendant la traversée, a tout de même continué à pondre une trentaine d'œufs.