Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Marguerite Lefebvre font le point sur l'actualité du jour.
Elisabeth Assayag pour la consommation
Le 32e salon du Livre et de la Presse Jeunesse a ouvert ses portes hier à Montreuil jusqu’à dimanche.
C'est un moment fort dans le monde de l'édition. Les livres pour enfants sont-ils importants sur le marché du livre ?
Oui puisqu’ils représentent 13.5% du marché du livre et ces livres pour enfants arrivent en seconde position après le marché de la littérature.
C'est un secteur qui produit plus de 10.000 nouveautés par an donc ne pensez pas que les enfants n'aiment pas lire.
Dans ce salon, ce sont des files d'attente pour les dédicaces de leur album ou livre préféré ou encore pour rencontrer les stars de leur univers.
Comme pour le prix Goncourt, un jury est composé de lecteurs qui ont voté pour élire leur livre préféré. Un autre jury, composé de professionnels, a également désigné un gagnant.
C'est donc très sérieux mais le numérique a-t-il aussi sa place ?
Oui dans ce marché en pleine croissance, le numérique a su se faire une place.
Selon un éditeur, sur le web vous pouvez découvrir des tas de jeunes auteurs et cela suscite même des vocations chez les plus jeunes
Par exemple, vous avez un livre qui s'intitule "Did i mention I love you" sorti chez Pocket Jeunesse qui a été rédigé par une internaute âgée d'à peine 16 ans sur Wattpad, une sorte de grande communauté en ligne de lecteurs et d'écrivains.
Grâce au web, les jeunes peuvent lire autrement que sur du simple papier.
Par exemple, vous avez les cahiers de dessins animés pour les plus jeunes. Ce concept original a été lancée par une start-up depuis deux ans. C'est un cahier de coloriage dans lequel l'enfant colorie les pages et avec une application gratuite "bink book", on prend en photo les coloriages qui deviennent un dessin animé.
Vous avez les Fables de La Fontaine ou Les Contes de Grimm à colorier et à regarder. Petit plus, à la fin le nom de l'enfant apparaît même au générique.
Le monde des livres pour enfants fait également appel à la réalité augmenté par exemple chez Albin Michel jeunesse.
Ce sont des histoires animées et quand vous passez une tablette par-dessus la page, votre enfant sera en interaction avec les illustrations.
"C'est donner une nouvelle vie aux livres. On n'utilise pas que la tablette ou seulement le livre avec du papier, mais on fait cohabiter les deux univers" selon la créatrice des Éditions Animées.
C’est une nouvelle forme de livre.
Nicolas Carreau pour le Livre du jour
Signé Furax chez Omnibus
Un voyage dans le temps, ce n’est pas un livre mais une émission de radio.
Effectivement un feuilleton diffusé sur Europe numéro 1 dans les années 50, avec Pierre Dac et Francis Blanche. Une émission culte ! Mais c’est aussi un livre chez Omnibus, intitulé tout bêtement Signé furax. En fait, il s’agit de la transcription des épisodes. En l’occurrence, c’est la deuxième saison. La première s’appelait Le boudin sacré. Et voici donc la suite : La lumière qui s’éteint.
Furax, c’était le méchant et les émissions regorgeait de bons jeux de mots ?
Furax, c’est le grand criminel avec la secte des babus qui veut dominer le monde. Heureusement, les détectives Black et White sont là. Il y a aussi, chez les gentils donc, Theo Courant ou le commissaire Socrate. Et oui, des calembours, oui, ça il y en a. Des jeux de mots à la limite du scandaleux.
Mais ça n’a pas pris une ride ?
Mais non ! Lors de cette saison Black et White vont devoir lutter notamment contre le professeur mochmoch qui a inventé une sorte de rayon bleu qui paralyse la volonté des populations. Enfin, c’est du grand n’importe quoi mais c'est génial.
Comme toujours avec Pierre Dac et Francis Blanche chez Omnibus : Signé Furax !
Marion Calais pour la presse quotidienne régionale
À la Une, le Téléthon.
Mobilisation dans toute la France à partir de demain et tout au long du week-end. Le Téléthon version recherches ce matin dans vos journaux. "L'espoir au bout des dons" titre la Nouvelle République des Pyrénées.
Espoir comme pour Maxime et Pablo dont le visage s'affiche ce matin à la Une du Courrier de l'Ouest. Le premier a 25 ans, atteint d'une maladie neurologique rare, ça fait 10 ans qu'il se bat avec ses proches pour mener une vie normale. Pablo, lui, a 8 ans et depuis un an, le garçon souffrant d'une myopathie, teste une molécule financée grâce au Téléthon.
Et c'est à une autre expérimentation que s'intéresse le Télégramme. À Roscoff, une start-up a mis au point une molécule pour lutter contre la mucoviscidose. À la base, des protéines extraites des œufs d'étoiles de mer pour stimuler les résistances naturelles aux bactéries. Elle est testée sur 36 patients depuis le mois d'avril. "Je suis optimiste mais prudent" dit le cofondateur de la start-up au Télégramme.
La personnalité du jour est une famille qui fait briller la France dans le monde.
Les Blachère ont installé leur entreprise à Apt dans le Vaucluse il y a un peu plus de 40 ans. Aujourd'hui, 110 salariés y travaillent et le double en période de fêtes. Et pour cause, Blachère c'est un des leaders de l'illumination. Moscou, Madère, Vienne, Glasgow, Budapest ou encore Liège scintillent en ce moment de ces créations 100% Made In France. D'ailleurs, dans l'hexagone, six communes sur 10 ont opté pour leurs décorations entièrement réalisées à Apt. Ce qui fait la force de l'entreprise, explique dans la Provence, Christine Blachère, directrice marketing, c'est que depuis la ferronnerie spécialisée dans l'aluminium jusqu'aux câblages les plus complexes, tout est réalisé à la main. Preuve, dit-elle, que l'on peut défendre en France une certaine idée de l'excellence artisanale. La meilleure vitrine du groupe, c'est sans aucune doute les Champs Elysées et Disney avec des mises en lumières jusqu'au parc d'Orlando, en Floride.