Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.
Lionel Gougelot remplace Alexandre Le Mer ce lundi 13 novembre 2023.
L'invention maligne d’une start up de Lyon, un article repéré dans le Parisien ce matin.
Il s’agit d’une coque de smartphone anti agression. Un petit dispositif qui permet de déclencher une alarme sonore de 130 décibel en cas d’agression…Il suffit pour cela d’appuyer trois fois sur un bouton placé sous la coque du téléphone. En plus, le déclenchement de l’alarme permet d’activer le son et la vidéo du téléphone pour le cas échéant conserver des preuves de l’agression. Le but, explique Luc Nadier, le créateur de cette innovation c’est de permettre aux ados, aux parents, aux personnes âgées de retrouver une certaine sérénité dans leur quotidien. Le jeune homme qui raconte avoir été lui-même victime d’une agression au couteau durant son adolescence et qui s’est longtemps demandé pourquoi il n’existait pas une solution pour nous protéger au quotidien. L’intérêt de cette innovation c’est qu’il existe également une fonction en mode discret qui permet d’alerter des contacts notamment en cas de violence conjugale. Une innovation qui a été récompensée par le prix de la meilleure innovation mondiale au salon de Las Vegas.
Et cela pour quel prix ?
59.50 euros pour la coque et l’application payante à 2.90 euros par mois.
La Start up espère lever 1.5 million d’euros pour son développement à l’international et mise aussi sur une offre à destination des entreprises pour sécuriser les déplacements de leurs collaborateurs.
Le journal Le Monde raconte comment le journal Le Monde n’a pas été tendre avec Les Beatles dans les années 60.
Il a fallu presque attendre sa dissolution pour que le groupe trouve grâce aux yeux des journalistes du quotidien car les critiques aux débuts de la carrière des Beatles étaient franchement salées, pour ne pas dire ultra piquantes !
Les Beatles dans Le Monde c’était d’abord du « boucan »… du boucan qui en janvier 1964 "passe au bruit" selon les mots de Claude Sarraute après avoir assisté à leur concert à l’Olympia ! "Je suis partie de là titubante, le cerveau en compote, toute surprise de retrouver le calme feutré de la rue"…
Et cela a continué ensuite ?
De plus belle ! et sous la plume d’un autre rouspéteur, comme les qualifie le journal aujourd’hui. Jean de Baroncelli s’intéresse surtout à la "tignasse" de George, John, Paul et Ringo. "Pour le reste, écrit-il, ils sont plutôt du genre anonyme et semblent parfaitement interchangeables".
Ce que provoquent les Beatles, les évanouissements, l’hystérie, c’est ce qui semble décontenancer les journalistes.
Claude Sarraute à nouveau en 1965 après un nouveau concert parisien
"5 000 jeunes, hululant, oscillant du chef comme des otaries assoiffées".
Le Monde, explique l’article, va ensuite surtout s’intéresser aux Beatles dans la rubrique extra-musicale, comme cette sortie de John Lennon qui prétendait en 1966 que "Les Beatles étaient plus populaires que le Christ". La fin des Beatles sera, elle, expédiait dans une colonne du journal le 29 aout 1970.
Sur le ton de l’humour et un peu de mea culpa aussi. "Les Beatles dans Le Monde, des garçons pas toujours dans le vent", c’est à lire sur le monde.fr, une chronique de "M Le Mag".