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Comme dans Les balades du week-end, Vanessa Zha débute ses chroniques en nous faisant voyager et en donnant de bons plans pour l'été. Marion Sauveur fait quant à elle un focus chaque jour sur un produit.

Direction la Seine Maritime ce matin, pour une balade Iodée

Sur la côte d’Albâtre du coté de Fécamp, une bonne occasion pour pousser les portes du Musée des Pêcheries. Très pédagogique et moderne, pas poussiéreux.

Déjà rien que le lieu est incroyable : quand vous montez sur le toit du musée, vous embrassez la mer, les falaises et la vallée de Fécamp à 360 degrés… Cun véritable belvédère.

Vous êtes dans un lieu chargé d’histoire, une ancienne sècherie de morue des années 50.

Et le plus c’est que ce musée vous embarque dans l’aventure des pêcheurs fécampois, qui partaient pêcher la morue pendant de longs mois dans les eaux glaciales de Terre-Neuve, qu’on appelait les bagnards de la mer… y a de multiples objets qui racontent leur histoire comme celui dont nous parle Martine Quevalle, guide Patrimoine auprès de la ville.

… très symbolique cette petite pelle, Bonne idée de sortie en famille ce musée des pêcheries…après on va où ?

… dans le quartier de la Boucane, là où l’on fumait le poisson jusqu’en 1996. Les guides de l’office du tourisme organisent des visites du patrimoine très complètes. Ne les manquez pas. Les boucanes, vous savez ce que c’est Thierry ? Et bien C’est le terme fécampois qui désigne les « saurisseries ». Là où on fumait et travaillait le hareng selon une technique héritée des Vikings. Pour info, la boucane du Grand Quai est l'unique saurisserie de la région qui a conservé son matériel et que vous pouvez visiter.

Cote Patrimoine bâti et historique sur Fecamp y a des choses a voir ?

oui on le sait pas assez mais Fecamp classée d’Art et d’histoire- : déjà parce que c’était la résidence des Ducs de Normandie avec le Palais Ducal, l’abbatiale de la Sainte-Trinité -un haut lieu de Pèlerinage-, et puis son sublime Palais Bénédictine. C’est Alexandre Legrand qui se l’ait construire autour de sa distillerie. Celle de la célèbre liqueur Benedictine. 27 plantes et épices. Une distillerie tjrs en activité. Et il est même possible de faire un atelier cocktail dans le Palais.

Coté balades dans les alentours ?

Et bien pas très loin, le petit village de pêcheurs d’Yport : bcp de cachet, il est niché dans une valleuse. Il reste encore quelques cabestans et des barques de couleurs. Et là vous avez un guide naturalise passionnant, vivant …tip top ! Cyriaque de Natura qui proposent des sorties Pédagogiques, très poussées mais aussi accessibles aux enfants :la faune, la flore, les eco systèmes…même sur l’estran…un des plus riches :  Son estran 27 sec

Passionnant …il sait tout sur tout, même les oiseaux :

C’est très Gutural…ca c’est Goeland marin

Allez un autre

La mouette ridactile que les anglais ont baptisée the Kitiwake…onomatopée… et ces mouettes vous les entendez très souvent au pied du cap Fagné

Bon et nos cirés et nos bottes on les pose où pour la nuit ?

A l’hôtel du Grand Pavois a Fécamp ou le charmant petit hôtel de la Sirène à Yport

 

 

 

Saint Marcellin

 

Marion Sauveur… comme chaque jour, vous nous parlez des produits de notre terroir… Aujourd’hui, un fromage dauphinois. 

 

Le Saint-Marcellin… petit, cylindrique, à la croûte légèrement plissé… C’est un fromage de vaches qui ressemble à s’y méprendre à un fromage de chèvres. 

 

Et ce n’est pas un hasard… il semble qu’au départ il était fabriqué selon les ressources disponibles sur l’exploitation… à base d’un mélange de lait de chèvre et lait de vache. C’était les fermières qui confectionnaient les petits fromages… qu’elles revendaient sur le marché de Saint-Marcellin… au pied du massif du Vercors. On est au XVe siècle ! 

 

C’est à partir du XIXe siècle que la renommée du Saint-Marcellin s’est diffusée au-delà du Dauphiné… grâce à ceux qu’on appelait les “coquetiers”. Ils ramassaient les produits des fermes environnantes pour les vendre sur les marchés des villes voisines… jusqu’à Lyon ! 

 

Le Saint-Marcellin peut être très coulant… ou plus sec… en fonction de son affinage. C’est l’étape de séchage plus ou moins longue qui va déterminer la souplesse du fromage… avant le passage dans la cave d’affinage, le hâloir, où les fromages vont développer tous leurs arômes. Plus le fromage est affiné, plus ses saveurs seront prononcées.

 

Comment vous avez envie de le cuisiner ? 

 

Pour changer du simple plateau de fromages… je vous propose de réaliser des cordons bleus maison au Saint-Marcellin. De quoi vous faire oublier les cordons bleus industriels. 

 

On commence par étaler les escalopes de volailles, bien fines. On ajoute 

par-dessus une demi-tranche de jambon et une fine tranche de Saint-Marcellin. On replie les escalopes en deux… avant de tremper chaque escalope dans la farine… puis dans l'œuf battu et enfin dans une chapelure composée d’un mélange de poudre de noisette, avec du paprika et de la polenta… Et on recommence : farine - oeuf - chapelure. Et direction la cuisson : 27.07 - ST MARCELLIN SONORE dans une poêle avec un peu de beurre… à feu doux… 5 minutes de chaque côté... jusqu’à que ce soit bien doré. FIN SON

 

Quand vous allez couper votre cordon bleu… le saint-marcellin va couler. Ça sera bien gourmand ! Avec une poêlée de légumes courgettes-poivrons… on est au top. 

 

Chaque jour, vous demandez une astuce à un chef… 

 

Aujourd’hui, c'est à Florian Poyet… chef Isérois. Originaire de Grenoble, il cuisine les produits de la région et forcément le Saint-Marcellin. Il nous donne ses conseils pour déguster ce Saint-Marcellin autrement que sur un simple plateau de fromages…  

“Pour amener un Saint-Marcellin un peu plus onctueux, il suffit de le fouetter un petit peu, de le travailler… avec un peu de crème liquide. Pas trop détendu… pour garder quelque chose d’assez nappant. Et en fait, au final, on peut juste le faire fondre… et au lieu de le manger froid, on peut le manger chaud et avec des petites mouillettes. Comme si on le mangeait en plateau de fromages, sauf qu’on va avoir quelque chose de très onctueux. Et vous pourriez déguster ça à l’apéritif entre amis”. 

 

Dans son restaurant La Maison Badine à La Tronche, dans l’Isère, Florian Poyet propose en entrée une tartine de légumes confits avec le Saint-Marcellin. C’est frais… Et en plat, vous pouvez déguster une volaille fermière, avec une sauce nappante au Saint-Marcellin… On est dans la gourmandise. Mais c’est tellement bon ! 

 

https://www.maison-badine.com/

 

Est-ce que vous avez une deuxième adresse pour déguster du Saint-Marcellin ? 

Je vous emmène en banlieue lyonnaise, à Vénissieux, chez Terrasse & Marmites. Le chef Clément Gilibert propose notamment cet été une salade de tagliatelles de concombre, agrémenté de curry et d’huile d’olive… avec par-dessus un espuma aérien de saint-marcellin… réalisé avec un fromage bien crémeux, fait à coeur, et agrémenté d’un peu de crème fraîche… et par-dessus quelques dés de pommes, pour le croquant. 

 

https://www.facebook.com/Terrassemarmites-201315140247398/

 

Merci Marion. La recette et toutes les références de Destination Vacances sont à retrouver sur Europe1.fr. A demain ! 

 

RECETTES

 

Cordon bleu au Saint-Marcellin 

 

Ingrédients 

  • 4 escalopes de poulets bien fines
  • 80g de Saint-Marcellin 
  • 2 tranches de Jambon sec
  • 40g Farine
  • 2 oeufs
  • 100g de poudre de noisette 
  • 100g de polenta
  • 1 cuillère à café de paprika
  • 20g de beurre
  • sel 
  • poivre

 

Demandez à votre boucher des escalopes de poulet bien fines… sinon il faudra bien les couper en deux et les aplatir. 

Sur chaque escalope, on ajoute une demi tranche de jambon… elle doit être plus petite que l’escalope… Par-dessus, une fine tranche de Saint-Marcellin. On referme chaque escalope sur elle-même, avant de les tremper dans la farine… avant l’oeuf battu et la chapelure (poudre de noisette, avec du paprika et de la polenta… sel, poivre). 

Et on recommence : farine, oeuf battu et chapelure pour une belle dorure. 

 

Il ne reste plus qu’à cuire… à feu doux… 5 minutes de chaque côté, dans une pôele avec un peu de matière grasse… jusqu’à que ce soit bien doré. 

 

Quand vous allez couper votre cordon bleu… le saint- marcellin va couler. 

 

Le Saint-Marcellin apéritif du chef Florian Poyet de La Maison Badine à La Tronche, dans l’Isère

 

https://www.maison-badine.com/

 

  • 200ml de crème liquide 
  • un St Marcellin moelleux 
  • sel
  • poivre 
  • Mouillettes 

 

Faire fondre à la casserole doucement le Saint-Marcellin avec la crème liquide. Assaisonner avec le sel et le poivre. 

Laisser réduire pour que le mélange épaississe. 

Si vous avez un siphon, passer au chinois. Et verser dans le siphon. Servir froid ou chaud sur du pain croustillant. 

Si vous n’avez pas de siphon, poser la préparation au milieu de la table et servir avec du pain croustillant, découpé en mouillettes.