Gastronomie, loisirs... Chaque week-end à 6h38, Marion Sauveur et Vanessa Zha vous présentent un produit, un producteur et tous les bons plans pour re(découvrir) une région. Direction ce samedi la région Auvergne-Rhône-Alpes et l'Ile-de-France.
On file avec vous Vanessa pour une balade dans le Beaujolais. Et on ne pouvait pas y couper, le beaujolais nouveau débarque jeudi prochain !
Oui et c'est à consommer évidemment avec modération. Forcement, on va commencer notre escapade avec la capitale du Beaujolais : Villefranche-sur-Saône. Son nom le doit aux Seigneurs de Beaujeu. Ils avaient attribué aux habitants une série d’avantages financiers dont les "Franchises". D’où Villefranche.
Premier incontournable pour entamer le week-end : les étals du marché couvert. Un Marché qui date des années 30. Deuxième incontournable : la superbe Collégiale Notre-Dame des Marais. Le mot superbe prend tout son sens notamment quand vous êtes devant sa façade. Du pur style gothique flamboyant.
Et puis dernière suggestion : Les "trésors cachés" de la ville. Pour les découvrir, il faut remonter la rue Nationale et surtout pousser les portes, parce qu’on débouche sur d’étonnantes cours et de très belles demeures de la Renaissance comme la Cour des Fleurons, la Maison de la Tourelle, la Maison de l’Italien. Tout un ensemble Renaissance classé.
Et pour cette visite Architecture Renaissance, il existe un parcours gratuit de 24 étapes qui part de l’office du tourisme. Il est balisé par des Totems et des QR code à flasher avec votre smartphone.
Et quid du Prieuré de Salles-Arbuissonnas ? Est-ce que ça vaut le coup de visiter ce site ?
Oui car c’est un des sites les plus prestigieux du Beaujolais. A lui tout seul, il incarne 1000 ans d’Histoire, 1000 ans de taille de pierres . Son cloitre est en pierres dorées -les célèbres pierres dorées du sud du territoire, ce qui en fait la Toscane Beaujolaise - et puis ce Prieuré c’est un symbole très fort pour l’ordre des Bénédictines. Elles ont été élevées au rang de chanoinesses-comtesses au 18ème siècle et elles ont eu beaucoup de poids. C’est pour ça qu’il faut prendre le temps de découvrir leur histoire dans le Musée du Prieuré. Une saga à découvrir.
Et qui dit Beaujolais Vanessa, dit forcement vignobles.
Je vous conseille fortement Le parcours Oeno-sensoriel du château de Pizay à saint-Jean-d’Ardières : huit ateliers d’initiation, des quiz, des dégustations, etc... C’est ludique et pédagogique, vous ressortirez même avec votre propre certificat d’Oeno-sensibilité. Sans comptez que le domaine est une très belle adresse hôtelière avec un parterre à la Lenôtre assez original : les ifs représentent un jeu d’échecs !
Sinon une autre adresse pour passer la soirée et la nuit : l’auberge de Clochemerle. Très réputée pour sa table étoilée.
Marion Sauveur, vous nous emmenez ce matin dans l’Essonne pour croquer dans une viennoiserie.
C’est le week-end, on prend le temps de se faire plaisir et pas avec n’importe quelle viennoiserie : légère, croustillante, dorée, au bon goût de beurre. C’est la viennoiserie préférée des Français, le croissant ! Et si je vous emmène dans l’Essonne, c’est parce que ce sont là où vous pouvez déguster les meilleurs croissants de France ! Ce sont les croissants d’Adrien Ozaneaux, boulanger à Epinay-sur-Orge. Il vient tout juste de remporter le Concours national du meilleur croissant au beurre. Nous en avons en studio. C’est l’heure du petit-déjeuner, ça tombe bien !
Et pour vous qui allez peut-être croquer dans un croissant ce matin, Adrien Ozaneaux vous donne ses conseils pour reconnaître un bon croissant : "Un bon croissant : faut qu’il soit bien feuilleté, faut qu’il soit généreux, qu’il ait une belle couleur et un bon goût de beurre. Les croissants artisanaux souvent ils sont un peu de taille différente, en général ils sont assez volumineux. J’ai toujours à cœur d’avoir des croissants relativement tièdes et c’est pour ça que je les cuis tout au long de la matinée. Un croissant froid, je trouve ça moins bon".
Le croissant, c’est originaire d’Ile-de-France ?
Pas du tout, le croissant n’est même pas français. Mais autrichien ! Ce serait l’épouse de Louis XVI, Marie-Antoinette d'Autriche, qui aurait ramené le croissant en France au 18ème siècle. Il faut attendre l'installation d'une boulangerie viennoise à Paris au 19eme siècle pour que le croissant puisse être dégusté par tous les Parisiens. Et on parle de viennoiserie parce que le croissant est originaire de Vienne.
Au départ, le croissant était un petit pain ou un gâteau en forme de croissant de lune. Et il faut attendre le début du 20e siècle pour déguster les premiers croissants avec de la pâte feuilletée.
Quand on a de bons croissants, comme ceux-là et qu’on les a laissé un peu rassir qu’est-ce qu’on en fait ?
Une recette parisienne : le croissant au jambon !
Un croissant de la veille mais un bon croissant ! que vous allez garnir d’une demi-tranche de jambon et de béchamel (beurre + farine + lait + noix de muscade) mélangé à du gruyère râpé. Un peu de gruyère sur le croissant aussi pour la gourmandise et on enfourne une quinzaine de minutes.
Ingrédients
- 50g de beurre
- 50g de farine
- 50cl de lait
- 4 croissants
- 2 tranches de jambon
- 100g de gruyère râpé
- noix de muscade
- sel
- poivre
Réaliser votre béchamel en mélangeant dans une casserole le beurre fondu à la farine. Ajouter le lait en fouettant, petit à petit. Une fois la béchamel épaissie, assaisonner avec un peu de noix de muscade, du sel et du poivre.
Inciser le croissant en deux : garnir d’une demi tranche de jambon et de la béchamel mélangée au gruyère.
Placer dans un plat avant de parsemer quelques lamelles de gruyère… et d’enfourner (180 degrés - 15 minutes) dans un four chaud.