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L’inflation, le coût de l’énergie, l’augmentation des prix de la vie quotidienne, des matériaux de construction, le fait que les banques continuent de faire la fine bouche pour accorder des prêts immobiliers aux primo-accédants : tous ces facteurs inquiètent les professionnels de l’immobilier en ce début d’année 2023, à commencer par les agents immobiliers. Avec ce constat inquiétant qui pourrait se résumer en reprenant cette expression : "on ne prête qu’aux riches…" Comment faire pour que la France des propriétaires ou des futurs propriétaires pas forcément aisés puissent investir, se loger, en résumé créer de la richesse ?

Piste de réflexion n°1 : la FNAIM, la Fédération nationale des agents immobiliers, propose la portabilité des prêts pour faire face à l’augmentation des taux. En clair : il s'agirait de permettre à un ménage qui a signé un prêt à taux bas (à 1 % par exemple) pour une acquisition précédente, "de conserver cet emprunt pour réaliser un autre achat".  De même, un crédit pourrait être transféré de l'ancien propriétaire au nouvel acquéreur au moment de la vente d'un appartement ou d'une maison. Pas de réaction du gouvernement ou des banques pour le moment. 

Piste de réflexion n°2 : La Confédération du bâtiment, la CAPEB, constate une baisse d’activité en ce début d’année 2023, alors qu’il devrait y avoir beaucoup de chantiers de rénovation énergétique avec l’entrée en vigueur des nouvelles règles contre les passoirs thermiques. La Prime rénov laisse trop de propriétaires sur le bas-côté. Il faudrait l’adapter, estiment les artisans de la CAPEB.

Avec Stéphane Fritz, Président de Guy Hoquet l'Immobilier et Jean-Christophe Repon, président de la CAPEB

Sujets abordés : immobilier - immo - vente immobilière - achat immobilier - propriétaire - investissement - rénovation - prime rénov