Alors que l'assemblée générale de l'ONU s'ouvre ce lundi à New-York, la question du climat devrait être au coeur des débats.
L’Assemblée générale de l’ONU, c’est la réunion des copropriétaires.
Il paraît que la maison brûle, il n’y a plus de gardiens, des étages entiers sont privés de courant, il y a des squatters et des bagarres entre voisins, mais fin septembre, tous les résidents vont à l’Assemblée générale.
Pour ne prendre aucune décision, juste pour faire un discours.
Chaque président fait des phrases sur le même fond de marbre vert. De l’eau tiède dans un décor de salle de bains. C’est expédié en cinq minutes et encore plus vite oublié.
Le défilé commence demain.
Quitte à parler de la pluie et du beau temps, autant tenir un sommet sur le réchauffement. C’est l’idée d’Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU. Il espère tout à l’heure 60 chefs d’État et Greta Thunberg attend d’eux qu’ils prennent des engagements concrets. Une fille capable de déclencher 4.600 grèves dans le monde est traitée comme une princesse.
La curiosité c’est que plus le monde est chaotique, plus l’ONU est dépassée et plus les chefs d’État viennent à l’Assemblée générale.
De Gaulle n’y a jamais mis les pieds, Nicolas Sarkozy trois fois. Emmanuel Macron n’a pas raté une édition. Donald Trump qui fait tout pour ruiner le Machin y sera aussi.
L’an dernier, le président iranien l’avait accusé de terrorisme économique. Demain, Donald Trump l’accusera de terrorisme tout court, avec des preuves. Le monde sera pris à témoin. Ça va chauffer, c’est vrai.