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Sept religieux catholiques, dont deux Français, enlevés à Haïti

Europe 1 avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Deux religieux français ont été enlevés à Haïti. Photo d'illustration.
Deux religieux français ont été enlevés à Haïti. Photo d'illustration. © AFP

Le groupe a été enlevé dans la matinée de dimanche à la Croix-des-Bouquets, près de la capitale Port-au-Prince, indique le porte-parole de la Conférence des évêques d'Haïti. Les ravisseurs exigeraient un million de dollars de rançon.

Sept religieux catholiques, dont deux Français, ont été enlevés dimanche à Haïti, a indiqué à l'AFP le porte-parole de la Conférence des évêques de ce pays des Caraïbes en proie à une forte insécurité.

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Le groupe, qui comptait une religieuse et un prêtre français, a été enlevé dans la matinée à la Croix-des-Bouquets, près de la capitale Port-au-Prince, alors qu'il "se rendait à l'installation d'un nouveau curé", a expliqué le père Loudger Mazile, en précisant que les ravisseurs exigeaient un million de dollars de rançon.

Les enlèvements en hausse dans le pays

La police soupçonne un gang armé actif dans le secteur, baptisé "400 Mawozo", d'être à l'origine de cet enlèvement, selon une source dans ses rangs. Contactée par l'AFP, l'ambassade de France n'a pas commenté dans l'immédiat. 

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Les enlèvements contre rançon ont connu une recrudescence ces derniers mois à Port-au-Prince comme en province, témoignant de l'emprise grandissante des gangs armés sur le territoire haïtien.

"L'Eglise prie" pour les victimes

"C'en est trop. L'heure est venue pour que ces actes inhumains s'arrêtent", a réagi dimanche Mgr Pierre-André Dumas, évêque de Miragoâne joint par téléphone. "L'Eglise prie et se fait solidaire de toutes les victimes de cet acte crapuleux", a-t-il ajouté.

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En mars, le pouvoir exécutif haïtien avait décrété l'état d'urgence pour un mois dans certains quartiers de la capitale et une région de province afin de "restaurer l'autorité de l'Etat" dans des zones contrôlées par des gangs. La mesure est motivée par les actions de bandes armées qui "séquestrent des personnes contre rançon en le déclarant ouvertement, volent et pillent des biens publics et privés, et affrontent ouvertement les forces de sécurité publique", selon l'arrêté présidentiel.

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