Le parquet de Paris a ouvert mardi après-midi une enquête sur les causes de l'accident d'un F-16, sur une base du sud-est de l'Espagne. Le crash de cet avion de combat, lundi après-midi, a provoqué la mort de onze militaires, dont neuf Français et deux Grecs. Des gendarmes français devaient se rendre sur place mardi, selon des sources judiciaires. L'ouverture d'une enquête en France lors de la mort de ressortissants français à l'étranger est un procédure classique. En Espagne, une enquête a aussi été ouverte et confiée à un juge de Valence, avec la garde civile. Une commission d'enquête technique est aussi à l’œuvre.
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Enquête pour homicides et blessures involontaires. A Paris, le parquet a saisi la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN) d'une enquête pour homicides et blessures involontaires. Des officiers de police judiciaire de la section de recherches de la gendarmerie de l'air et des militaires de l'IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie) devaient se rendre sur place mardi, dans le cadre d'une demande d'entraide pénale internationale transmise aux autorités judiciaires espagnoles.
Le Drian sur place mardi après-midi. Neuf Français et deux Grecs ont été tués dans l'accident lundi d'un F-16 de l'armée de l'air grecque sur la base de Los Llanos, située près d'Albacete (sud-est de l'Espagne) et qui accueille un centre de formation de l'Otan. Neuf autres Français et onze Italiens ont été blessés dans l'accident. Le ministre français de la Défense Jean-Yves le Drian est arrivé mardi en fin d'après-midi sur la base de Los Llanos, où il doit se recueillir devant les dépouilles des soldats français.
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