Une seule Coupe du monde, un seul vainqueur, mais deux trophées. La coupe fièrement promenée et largement embrassée par les Bleus sur les Champs-Elysées mardi n'est pas le trophée original. Celui-là, d'une quarantaine de centimètres pour un peu plus de 6 kilos d'or et de malachite, est jalousement conservé à Zurich, au siège de la Fifa.
Une furtive apparition. Réalisé par le sculpteur Silvio Gazzaniga, ce joyau n'atterrit entre les mains des joueurs que les soirs de finale, sur la photo, pour l'histoire. À moins donc de s'appeler Didier Deschamps, Hugo Lloris, Kylian M'Bappé ou encore d'être chef d'Etat, il est impossible de pouvoir la toucher. Passées ces quelques secondes de gloire, le précieux trophée regagne sa retraite suisse, selon la règle imposée par la Fifa.
Un trophée pour chaque vainqueur. Celui ramené par l'équipe de France est donc une réplique, fabriquée elle aussi dans les règles de l'art, mais avec un peu moins d'or et un peu plus de laiton. Chaque équipe championne du monde reçoit la sienne, que l'on appelle 'le Trophée du vainqueur'.
Le nom des champions. Toutefois, le nom de chaque nation victorieuse reste inscrit sur le socle de la coupe originale. Depuis l'introduction de ce trophée en 1974, douze lignes ont ainsi été gravées au pied de la coupe. L'Allemagne et le Brésil y sont mentionnés trois fois, l'Argentine, l'Italie, et désormais la France, deux fois. Il reste encore assez de place jusqu'en 2038.