Coupe du monde 2018, groupe B : derrière l’Espagne et le Portugal, le Maroc en embuscade

L’Espagne et le Portugal font figure de grands favoris, et s’affronteront dès le premier match, le vendredi 15 juin. Le premier faux-pas d’un favori pourra peut-être profiter au Maroc

Le grand favori : l’Espagne

Le champion du monde 2010 a réussi un quasi sans-faute pendant les éliminatoires, avec neuf victoires et un match nul face à l’Italie. La “Roja” aborde cette Coupe du monde avec l’objectif de se racheter de l’humiliation de 2014, où elle avait été éliminée au premier tour par les Pays-Bas et le Chili. Pour ce faire, le nouveau sélectionneur, Julen Lopetegui, a souhaité amener du sang neuf avec des joueurs qu’il a entraînés dans les équipes de jeunes (Isco, Asensio). Il peut aussi s’appuyer sur un noyau dur de haut vol : De Gea dans les buts, Sergio Ramos, Jordi Alba, Gérard Piqué en défense, Sergio Busquets, David Silva au milieu, Diego Costa en attaque. Assurément l’un des favoris pour soulever le trophée le 15 juillet.

L’autre favori : le Portugal

Après sa victoire en finale de l’Euro 2016 contre la France (1-0 a.p.), le Portugal a connu une campagne de qualification compliquée. Les Portugais ont terminé premier de leur groupe, mais départagés à la différence de buts avec la Suisse, deuxième. Battu en match de préparation par les Pays-Bas (3-0), les coéquipiers de l'inamovible Cristiano Ronaldo doivent se rassurer. Mené par le quintuple Ballon d’or ainsi que le Citizen Bernardo Silva, le Portugal peut espérer atteindre les demi-finales, leur meilleur résultat en Coupe du monde en 2006.

L’outsider : le Maroc

Entraînée par le français Hervé Renard, l’équipe du Maroc a été l’une des surprises des qualifications africaines. En sortant la Côte d’Ivoire, grâce à une victoire 2-0, les “Lions de l’Atlas” se sont qualifiés pour leur premier Mondial depuis 1998. Ils ont même réussi l’exploit de ne pas encaisser le moindre but lors de la phase de qualifications. Pour égaler sa meilleur performance (huitième de finaliste en 1986), le Maroc pourra compter sur son défenseur star, Mehdi Benatia. Le joueur de la Juventus a même les faveurs de son sélectionneur qui le considère comme “l’entraîneur sur le terrain”.

Le petit Poucet : l’Iran

Pour la cinquième Coupe du monde de son histoire, l’Iran, petit Poucet du groupe, peut compter sur une assise défensive solide. Le portier de la “Team Melli” et du Persepolis Teheran, Alireza Beiranvand, a gardé sa cage inviolée pendant 14 matches consécutifs lors des éliminatoires de la zone Asie. Le duo en attaque Sardar Azmoun, comme n°10, 23 buts en 31 sélections, et Alireza Jahanbakhsh, en pointe, meilleur buteur de la première division néerlandaise avec l’AZ Alkmaar, a été aussi très efficace, permettant à l’Iran de finir première de son groupe devant la Corée du Sud.