La France, qui entre dans la compétition le samedi 16 juin contre l’Australie, est clairement favorite du groupe C. Seul concurrent qui paraît à sa hauteur, le Danemark, qu’elle a déjà affronté en phase de poules en 1998 et 2002. Le Pérou et l’Australie sont logiquement un ton en dessous.
Le favori : la France
La France est logiquement grande favorite de ce groupe. Les Bleus se sont facilement qualifiés pour la Russie et regorgent de talents individuels notamment dans le secteur offensif, Griezmann et Mbappé en tête. L’incertitude pèse beaucoup plus sur la défense. Quelle charnière centrale, suite au forfait de Laurent Koscielny, et quels latéraux, malgré le retour de blessure de Mendy et Sidibé ? L’équipe de France ne s’est pas rassurée pendant les matches de préparation de mars, avec la défaite face à la Colombie (3-2). Didier Deschamps devra capitaliser sur les individualités pour construire un véritable collectif, d’ici le 16 juin et le premier match face à l’Australie, pour espérer aller jusqu’en finale le 15 juillet.
L’outsider : le Danemark
C’est l’autre gros poisson de ce groupe, celui dont la France doit se méfier. Le Danemark, 12e au classement FIFA, s’est qualifié pour sa cinquième Coupe du monde en sortant l’Irlande en barrages (5-1). Pour espérer rejoindre les quarts de finale, comme en 1998, les Danois pourront compter sur leur milieu offensif, Christian Eriksen. Le coéquipier d’Hugo Lloris à Tottenham a marqué 14 buts lors de ses 15 dernières sélections. Le Danemark peut aussi s’appuyer sur une défense solide, portée par l’ancien lillois Simon Kjær, désormais au FC Séville.
L’invité surprise : le Pérou
Pour se qualifier à son cinquième Mondial, le Pérou a accroché l’Argentine de Messi (0-0) et battu l’Uruguay de Cavani (2-1). Le barrage passé face à la Nouvelle-Zélande, voilà le Pérou qualifié pour sa première Coupe du monde depuis 1982. Avec Paolo Guerrero, leur capitaine, meilleur buteur des Copa America 2011 et 2015 et l’attaquant expérimenté du Lokomotiv Moscou, Jefferson Farfán, 33 ans, buteur en barrages, les Péruviens peuvent compter sur une bonne assise offensive. Lors de ses quatre dernières participations, le Pérou a rencontré le futur vainqueur de la Coupe du monde : un bon présage pour les Bleus ?
Le petit Poucet : l’Australie
L’Australie s’est qualifiée in extremis pour sa quatrième Coupe du monde consécutive. Tenus en échec au match aller (0-0), ils ont réussi à sortir le Honduras grâce à une victoire à domicile (3-1) au match retour. Conséquence directe de ce parcours difficile, leur sélectionneur Ange Postecoglou a démissionné fin 2017, remplacé en début d’année par le Néerlandais Bert van Marwijk. Les Socceroos pourront compter sur leur capitaine emblématique, Tim Cahill, pour essayer de rééditer la performance de 2006 (huitièmes de finale). Battus 6-0 lors de leur dernier match amical contre la France, les Australiens essayeront de figurer au mieux dans un groupe où elle semble être l’équipe la plus faible.
Calendrier du groupe C :
- Samedi 16 juin, 12h : France - Australie (Kazan, TF1 et BeIn Sports)
- Samedi 16 juin, 15h : Pérou - Danemark (Saransk, BeIn Sports)
- Jeudi 21 juin, 14h : Danemark - Australie (Samara, BeIn Sports)
- Jeudi 21 juin, 17h : France - Pérou (Iekaterinbourg, TF1 et BeIn Sports)
- Mardi 26 juin, 16h : Danemark - France (Moscou, TF1 et BeIn Sports)
- Mardi 26 juin, 16h : Australie - Pérou (Sotchi, BeIn Sports)