Ce sera dur, mais nous n'avons pas peur. Voilà, en substance, le message du sélectionneur adjoint du Pérou, Nolberto Solano, quatre jours avant d'affronter la France, lors du prochain match du groupe C.
"Nous sommes prêts". "C'est une grande sélection avec de grands joueurs. On s'attend à avoir une partie très difficile comme le sont tous les matches dans un Mondial. Ils auront l'opportunité de se qualifier contre nous mais nous sommes prêts pour affronter cela", a-t-il déclaré à l'AFP, alors qu'une défaite, jeudi à Ekaterinbourg, pourrait compromettre très sérieusement leurs chances de qualification. "Le match contre l'Australie n'a pas été facile mais je pense que c'est le problème de la France. Nous nous devons penser au Pérou, bien nous reposer et préparer le match de la meilleure manière", a ajouté l'ancien international et joueur de Newcastle, aujourd'hui âgé 43 ans.
Le Pérou, qui n'avait plus disputé de Coupe du monde depuis 1982, a manqué son retour dans la compétition en s'inclinant contre le Danemark (1-0) après avoir pourtant bénéficié d'un penalty, samedi lors de son entrée en lice. "Après avoir revu le match, je crois que nous avons fait une bonne partie mais nous avons besoin de mieux finir nos actions. C'est un domaine dans lequel nous devons nous améliorer", a-t-il déclaré devant la presse, à l'issue d'une séance d'entraînement ouverte aux médias.
"Le groupe reste fort". "Mais le groupe reste fort face à cette situation, tant dans les bons que dans les mauvais moments. Nous devons simplement garder la tête froide car nous savons que nous avons besoin de faire un résultat contre la France pour continuer notre chemin", a-t-il ajouté, persuadé aussi que Christian Cueva, l'auteur du penalty manqué, "est un garçon très fort" pour surmonter cela.