Côté innovation, pour cette Coupe du monde 2018, il y a bien sûr l’arbitrage vidéo, cette VAR si commentée, et souvent décriée. Mais le passage à la seconde phase de la compétition, avec les huitièmes de finale, de samedi à mardi, va permettre l’introduction d’une nouvelle règle. En cas de prolongation, les entraîneurs auront la possibilité de procéder à un quatrième remplacement. Une nouveauté qui, elle, fait l’unanimité.
Tests. Cette nouvelle règle n’est pas une nouveauté puisqu’elle a déjà été testée sur des tournois de moindre importance que la Coupe du monde, comme les derniers championnats d’Europe U19 féminin et masculin, l’Euro Espoirs ou l’Euro féminin. Des expérimentations convaincantes selon la Fifa, qui espère redynamiser le jeu avec l’apport de joueurs frais lors de prolongations. D’aucuns regretteront précisément cet apport de sang neuf, alors même que la fatigue des joueurs fait partie de la dramaturgie des matches à élimination directe.
Premier remplacement autorisé en... 1967. Pendant longtemps, les remplacements étaient purement et simplement interdits dans le football. Exemple en 1958, lors d’une demi-finale France-Brésil, quand le capitaine des Bleus, Robert Jonquet, se casse la jambe dès la 36ème minute et est contraint de finir la rencontre. En 1967, la loi du jeu autorise enfin un remplacement. Le nombre en sera porté à deux en 1976, puis à trois en 1995. Et donc quatre désormais, en cas de prolongations seulement...