Brésil-Belgique… Le monde entier attend ce quart de finale. Neymar d'un côté, Eden Hazard ou Romelu Lukaku de l'autre. Oui, mais voilà : tout n'est encore que prospection. Car avant, la Seleçao doit éviter le piège tendu par le Mexique, déjà tombeur des champions du monde allemands en poule. La Belgique, elle, doit justifier ses ambitions face au Japon, plus modeste sur le papier mais sorti d'un groupe compliqué.
Brésil-Mexique, l'heure de vérité pour la Seleçao, à 16 heures
À l'image de sa star Neymar, tout n'a pas été facile pour le Brésil dans cette Coupe du monde. L'attaquant du PSG avait fini frustré contre la Suisse (1-1), en pleurs contre le Costa Rica (2-0), avant d'élever enfin son niveau de jeu contre la Serbie (2-0). À son image aussi, la Seleçao progresse au fil des rencontres. Mais la pression est grande pour ce premier match à élimination directe.
D'autant qu'en face, c'est le Mexique et ses dizaines (voire centaines) de milliers de supporters. les hommes de Juan Carlos Osorio espèrent ainsi rééditer leur exploit réalisé face à l'Allemagne, lors de leur premier match en Russie (1-0).
Pour cela, il faudra vaincre le signe indien : depuis six éditions, la route du Mexique n'a jamais dépassé les huitièmes. "El Tri" est successivement tombé face à la Bulgarie (1994), l'Allemagne (1998), les États-Unis (2002), l'Argentine (2006 et 2010) et les Pays-Bas (2014). Autant d'équipes absentes ou déjà éliminées cette année.
Belgique-Japon, les Diables rouges face à leurs démons, à 20 heures
C'est l'équipe la plus prolifique du Mondial, avec neuf buts marqués en trois matches. La plus séduisante, sans doute aussi. Pour entretenir la flamme, la Belgique doit se défaire du Japon, à Rostov.
Sur le papier, ce huitième de finale est assurément le plus déséquilibré. Modeste 61e au classement Fifa, le Japon a néanmoins su terminer devant le Sénégal et la Pologne au premier tour.
Mais avant toute chose, les Belges doivent montrer qu'ils ont appris de leurs erreurs passées : lors de l'Euro 2016, leur jeu séduisant s'était en effet rouillé contre le pays de Galles (défaite 3-1 en quarts). "Je me rappelle du match contre les Gallois. Tout le monde pensait qu'on allait passer, mais on est sortis du tournoi. Ce sont des choses qu'on va (mettre) dans notre tête pour nous donner de la force", a déjà prévenu l'attaquant Dries Mertens.