Une libération anticipée qui ravive la douleur de la famille de la petite Léa. Cette petite fille de deux ans avait été tuée par un adolescent à Mairieux, dans le Nord, en mai 2018. Son meurtrier vient d'être relâché après avoir bénéficié d'une remise de peine.
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La famille de la petite Léa oscille entre colère et inquiétude. Son meurtrier qui était alors mineur, avait été condamné à huit ans de prison et vient d'être libéré après six années de détention. Sa remise de peine anticipée révolte les proches de la petite victime.
Alain Marmignon, le grand-père de Léa se dit "effondré et écœuré par la justice française" et dénonce "une peine trop courte". Aujourd'hui âgé de 20 ans, le meurtrier va faire l'objet d'un suivi socio-judiciaire et aura l'interdiction d'entrer en contact ou de paraître au domicile de la famille de Léa. "Malgré cela, ma fille se barricade", raconte le grand-père. "Elle a acheté une caméra de surveillance, car il connaît les lieux", selon lui. Lors du drame, il était placé chez les Marmignon comme famille d'accueil. "Tuer un enfant, six ans de prison, ce n'est pas normal", conclut-il. "J'ai ramassé ma petite fille nue, ensanglantée dans la rivière. Cette image me hante encore et cette libération anticipée ravive nos douleurs."