Sa mort avait été l'élément déclencheur d'une série d'émeutes dans de grandes villes en France. Nahel Merzouk, 17 ans, était au volant d'une grosse cylindrée lorsqu'il a refusé d'obtempérer lors d'un contrôle à Nanterre, et qu'un policier lui a mortellement tiré dessus. Après plus d'un an d'enquête, la version des parties civiles - mentionnant notamment la présence de coups portés au jeune homme par les policiers - est démentie, selon les informations d'Europe 1/JDNews.
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Avant le réquisitoire définitif du parquet à l'encontre du policier Florian M., son avocat Me Franck Liénart évoque au micro d'Europe 1 les séquelles de cette affaire sur son client. "Il a l'impression que l'uniforme (de policier) ne représente plus grand chose parce qu'on l'a tellement piétiné", affirme-t-il dans l'émission Europe 1 Soir.
"On lui a brisé sa vie"
"On l'a mis en détention, le président (de la République) l'a lâché, tout le monde l'a lâché... Il est évidemment très aigri", relate Me Franck Liénart. L'avocat fait référence à la prise de parole, "très lourde de conséquences" selon lui, d'Emmanuel Macron, qui avait qualifié ce drame d'"inexplicable" et d'"inexcusable" au lendemain des faits. "Il y a eu un avant et un après (cette affaire). Psychiquement, il est terriblement atteint", poursuit son avocat.
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Peu après la mort de l'adolescent, le policier auteur du coup de feu s'était retrouvé en détention, pour une durée totale de quatre mois et demi. "Sa vie a complètement basculé ce jour-là, on lui a brisé sa vie", appuie Me Franck Liénart. Qui veut mettre en exergue, malgré tout, l'attachement du policier pour sa fonction. "Il y croit encore, il a encore de la motivation. Il pense que le métier qu'il a choisi, il ne l'a pas fait par hasard (...) Malgré l'expérience, je pense qu'il aurait toujours envie de donner de sa personne."