Des réquisitions qui prennent en compte le casier judiciaire des deux agresseurs présumés. Le parquet a demandé le placement en détention provisoire de deux des quatre personnes placées en garde à vue après l'agression de Prisca Thévenot à Meudon alors que la porte-parole du gouvernement, également candidate dans la 8e circonscription des Hauts-de-Seine, participait à une opération de collage d'affiches électorales mercredi soir.
Le premier, majeur, auteur des coups de poing et des coups de trottinette, a déjà été condamné à deux reprises pour trafic de stupéfiants, conduite sans permis et recel. Quant au second, mineur, il est par ailleurs connu de la justice, condamné pour vol en réunion et port d'arme. Il faisait d'ailleurs l'objet d'une mesure éducative avant l'agression.
Deux autres mineurs relâchés
Les deux mises en cause sont donc présentées à un juge d'instruction qui doit décider de leur placement, ou non, en détention. S'agissant des deux autres interpellés, mineurs et jusqu'ici inconnus de la justice, les vidéos n'ont pas permis de les identifier comme auteurs de coups. Ils ont donc été relâchés, sans poursuite à ce stade, même si l'enquête se poursuit.
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Des investigations qui doivent permettre d'identifier d'autres personnes susceptibles d'avoir participé à cette violente agression sur Prisca Thévenot et son équipe de campagne. Ces derniers, 51 candidats, militants ou suppléants ont été agressés physiquement et plus d'une trentaine de personnes ont été interpellées, selon la place Beauvau.