Décès d'une fillette malgré un appel au Samu : un an de prison avec sursis pour une médecin

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Le parquet de Saint-Brieuc indique vendredi qu'une médecin régulatrice du Samu a été condamnée pour homicide involontaire à un an d'emprisonnement avec sursis pour ne pas avoir correctement traité un appel d'une mère au sujet de sa fille, ensuite décédée.

Une médecin régulatrice du Samu a été condamnée pour homicide involontaire à un an d'emprisonnement avec sursis pour ne pas avoir correctement traité un appel d'une mère au sujet de sa fille, ensuite décédée, a-t-on appris vendredi auprès du parquet de Saint-Brieuc. "À titre de peine complémentaire, le tribunal lui a interdit d'exercer la profession de médecin régulateur du SAMU à titre définitif", a indiqué à l'AFP le procureur de la République de Saint-Brieuc Nicolas Heitz.

Le tribunal s'est déclaré incompétent pour statuer sur la réparation du préjudice

"Sur l'action civile, les parents de l'enfant ont été reçus en leur constitution de partie civile. Le tribunal s'est déclaré incompétent pour statuer sur la réparation du préjudice découlant de la faute commise par le médecin dans l'exercice de ses fonctions", a ajouté le magistrat.

Selon Ouest-France, en janvier 2017, une enfant de sept ans avait été retrouvée morte dans son lit au petit matin, après deux jours de maux de ventre et de vomissements, à Lohuec dans les Côtes-d'Armor. La médecin régulatrice du Samu, âgée de 62 ans, qui avait pris l'appel de la mère la veille du décès, avait été jugée en mars.