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William Molinié / Crédit photo : Nicolas Guyonnet / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
Selon une information du "Journal du Dimanche", qu'Europe 1 est en mesure de confirmer, un mineur de 12 ans, originaire de Sochaux, a été interpellé. Dans son téléphone portable, des tutoriels pour fabriquer des explosifs ont été retrouvés. Ce sont les activités suspectes de l'adolescent sur les réseaux sociaux qui ont alerté les enquêteurs.

Un mineur de 12 ans, originaire de Sochaux a été interpellé selon une information du Journal du Dimanche qu'Europe 1 est en mesure de confirmer. Des publications de vidéos d'exécutions liées à l'État islamique, de l'apologie du terrorisme ou encore de la propagande djihadiste qui ont poussé la Division de la criminalité organisée et spécialisée de Besançon à ouvrir une enquête le 10 juin dernier.

L'adolescent se revendique antisémite et homophobe

L'adolescent est interpellé deux jours plus tard, en compagnie de sa mère et de son beau-père. Ces derniers sont placés en garde à vue tandis que le jeune homme se retrouve en retenue administrative, en raison de son âge. Devant les policiers, le mis en cause réitère des propos inquiétants, se revendique ouvertement antisémite et homophobe, tandis que sa mère fait valoir un changement de comportement de son fils, au retour d'un séjour en Algérie avec son père.

Une perquisition est également menée au domicile des parents et le téléphone de l'adolescent est saisi. Les enquêteurs y découvrent "des tutoriels de fabrication d’engins explosifs avec des produits courants assortis de conseils sur la manière de se procurer et d’utiliser des détonateurs ; des tutoriels pour tuer efficacement des Français à l’aide d’un couteau : des vidéos d’exécutions d’hommes à l’arme blanche et à l’arme de guerre ; des tutoriels de fabrication d’armes à feu létales avec des matériaux facilement accessibles ; des conversations ne laissant aucun doute sur les projets du jeune de fabriquer un engin explosif".

Contrairement à ce qu'une première source a indiqué, le Parquet national antiterroriste (Pnat) ne s'est pas saisi de l'affaire à ce jour. Mais il suit de près l'enquête, qui se poursuit à Montbéliard.