Sur les réseaux sociaux, elles vendent des vêtements. Parfois, elles créent même leur propre collection. Ces entrepreneuses musulmanes s’affichent sur les réseaux sociaux en hijab ou encore en abaya et font du voile un accessoire de mode indispensable. Selon les informations d'Europe 1, le renseignement territorial classe ces influenceuses aux motivations mercantiles en trois catégories.
Quels sont les différents profils ?
Et il existe plusieurs profils de ces influenceuses. D'abord, il y a les "sœurs", celles qui se masquent intégralement le visage. Elles sont très marquées idéologiquement et revendiquent une pudeur poussée à l’extrême.
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D’autres, appelées les "influenceuses rigoristes", récemment converties, proposent sur internet des produits bon marché, marketés à travers des références religieuses. Enfin, les "hijabistas" mêlent l’esthétique orientaliste aux codes de l’industrie du luxe. Plutôt haut de gamme, leurs produits entendent célébrer le "beau".
Toutes prospèrent sur les réseaux sociaux. Bon nombre de jeunes musulmanes se sont appropriées leurs codes. Si bien que le renseignement écrit que "les signes extérieurs d’adhésion à l’islam fondamentaliste dans l’espace public" tend désormais à se "banaliser".