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Jean-Baptiste Marty / Crédit photo : Kenzo TRIBOUILLARD / AFP , modifié à
À quatre jours du match France-Israël au Stade de France, la tension monte après les attaques antisémites d'Amsterdam. Pour garantir la sécurité, environ 4.000 policiers et gendarmes vont être mobilisés. Un dispositif inédit pour cette rencontre à laquelle le chef de l’État Emmanuel Macron va assister.

C'est un dispositif inédit pour garantir la sécurité de la rencontre France-Israël, jeudi prochain. Près de 4.000 policiers et gendarmes seront mobilisés. À l’intérieur du Stade de France, à l’extérieur et jusque dans les transports en commun, les 26 unités de CRS et de gendarmes mobiles seront partout à l'occasion du match entre la France et l'Israël. Objectif : sécuriser un maximum, en contrôlant les spectateurs, pour qui une pièce d’identité sera obligatoire pour entrer dans le stade. Pour éviter tout incident, les drapeaux palestiniens seront interdits et les commerces à proximité devront fermer à partir de 15h30.

Une sécurité inédite qui sera scrutée de près par Bruno Retailleau, lui qui pourrait se déplacer au poste de contrôle du Stade de France pour suivre en temps réel la situation. Emmanuel Macron va assister lui aussi à ce nouveau dispositif.

20.000 billets vendus

Ce lundi, le ministre de l’Intérieur doit recevoir les derniers détails du dispositif, presque en même temps qu’arriveront les joueurs de l’équipe d’Israël en France. Protégés par le RAID, les joueurs israéliens resteront dans le Val-d'Oise tout au long de leur séjour.

Plusieurs entraînements tenus secrets sont notamment programmés comme des séances dans un gymnase ultra-sécurisé. Un dispositif de sécurité inédit jusqu'à jeudi pour ce match France-Israël qui pour le moment n'attire pas les foules. Seuls 20.000 billets ont été vendus, alors que le stade possède une capacité maximale de 80.000 places.