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William Molinié // Crédit photo : SYLVAIN THOMAS / AFP , modifié à
L’enquête sur l’attentat de la synagogue de la Grande-Motte progresse. Trois suspects sont toujours en garde à vue, interrogés par les enquêteurs antiterroristes. Le principal suspect, lui, est toujours à l’hôpital. Selon les informations d'Europe 1, l’enquête s’oriente vers une adresse bien précise, au cœur d’une cité sensible de Nîmes.

La cité Pissevin de Nîmes abrite de nombreux points de deal. Certains sont d’ailleurs contrôlés par des gangs marseillais. Les enquêteurs antiterroristes sont désormais convaincus que c’est ici que l’attaque de la synagogue de La Grande-Motte s’est préparée. L’enquête s’oriente vers une adresse bien précise : un immeuble conspiratif d’où vraisemblablement l’attaque semble avoir été préparée.

Une attaque préparée

Selon les informations d’Europe 1, les policiers y ont interpellé au moins trois individus à moins de 100 mètres de distance. Le premier est un immigré en situation irrégulière, il aurait fourni des documents à El Hussein Kenfri, algérien et auteur de l’attaque. Le deuxième suspect a été interpellé dans un appartement à un autre étage, où il est soupçonné d’avoir fabriqué et testé les engins incendiaires avant l’attentat.

D’ailleurs, il en a gardé des traces de brûlures au niveau des épaules. Enfin, à quelques mètres de là, dans une barre d’immeuble voisine, un troisième homme a été interpellé. Il aurait servi de chauffeur à l’incendiaire pour se rendre à la synagogue. Un trio de complices donc, composé d'un logisticien, d'un artificier et d'un chauffeur. L’attentat a certes été rudimentaire dans sa réalisation, mais bel et bien préparé avant le passage à l’acte.