Devant le psychologue qui l’a examiné, El Hussein Kenfri, principal suspect de l’attaque de la synagogue de La Grande-Motte, dit avoir voulu "venger Gaza". Un acte qu’il a donc justifié en réaction à l’armée israélienne qui traque les terroristes du Hamas dans la bande de Gaza. Selon une source proche du dossier, cet algérien de 33 ans présente une intelligence qualifiée de "basse" par rapport à la normale, mais il ne relève pas de la psychiatrie.
Un passage à l’acte a été préparé
Autrement dit, il était pleinement conscient et donc responsable lorsqu’il a mis le feu à la synagogue. Selon les informations d’Europe 1, le passage à l’acte a été préparé dans un immeuble de la cité Pissevin à Nîmes, quartier sensible connu des policiers pour abriter un grand nombre de points de deal où plusieurs suspects ont été interpellés.
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L’un d’entre eux est soupçonné d’avoir fabriqué et testé des engins incendiaires avant l’attentat. Un autre aurait joué le rôle de chauffeur, un autre de logisticien. L’enquête s’attache à définir les différentes responsabilités. Le principal suspect devrait être présenté à juge d’instruction antiterroriste dans les jours à venir. Sa garde à vue peut durer jusqu’à 96 heures.