INFO EUROPE 1 – Cadavre dans une valise : SDF, positif à la cocaïne… Ce que l’on sait de Marc. L, le principal suspect

© Fiora Garenzi / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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Jean-Baptiste Marty , modifié à
Après la découverte d’un corps démembré placé dans une valise sous le pont d’Austerlitz, dans le XIIe arrondissement de Paris, le profil de l’homme se réclamant être à l’origine de l’homicide s’éclaircit. Selon les informations d’Europe, le suspect, Marc. L, est sans domicile fixe, hébergé dans une association du XIIIe arrondissement de Paris. Positif à la cocaïne et alcoolisé à son arrivée au commissariat de La Défense, l’homme de 34 est connu de la police.

Scène d’horreur en plein Paris. Après la découverte d’un corps démembré placé dans une valise sous le pont d’Austerlitz, dans le XIIe arrondissement de Paris, le profil du principal suspect se dessine. Comme vous le révéliez Europe 1 dimanche, un homme, prétextant être à l’origine de l’homicide, s’est rendu au commissariat de La Défense quelques heures après la funeste trouvaille. Alcoolisé et sous emprise de stupéfiants, principalement sous cocaïne, l’homme né en 1989 a été placé en garde à vue.

SDF et connu de la police

Selon les informations d’Europe 1, le potentiel meurtrier est sans domicile fixe, hébergé dans une association du XIIIe arrondissement de Paris. Vivant de petites taches non déclarées, il s’occupait notamment de la victime démembrée en qualité d’auxiliaire de vie, cette dernière souffrant de sclérose en plaques.

De nationalité française, le suspect principal est également connu de la police. Usage de stupéfiants, violences aggravées et violences sur des policiers, recel, vols, association de malfaiteurs ou encore menaces de mort, l’homme de 34 ans n’en était pas à son coup d’essai.

Plusieurs interdictions

Outre ces faits de droit commun, Marc L. a aussi interdiction de paraître dans certains lieux en France, de se rendre dans certains pays étrangers ou encore d’entrer en contact avec certaines personnes. Des interdictions qui font suite à ses multiples condamnations. Toujours selon les informations d’Europe 1, ce dernier s’occupait donc de la victime en qualité d’auxiliaire de vie, cette dernière, âgée de 56 ans, étant atteinte de scléroses en plaques.

La victime "irrespectueuse envers sa femme"

Face aux enquêteurs, le suspect a expliqué avoir tué la victime à mains nues après un différend. Une scène qui s’est produite il y a "deux ou trois semaines", selon ses dires. Il reprochait à la victime d’avoir été "irrespectueux envers sa femme ce qui l’énervait".

Pris dans un élan de colère, l’homme a ainsi mis fin aux jours de la victime handicapée. Il a ensuite conservé le corps dans l’appartement avant finalement de prendre la décision de le démembrer et de le placer dans une valise pour y mettre le feu. Une scène d’horreur qui est aujourd’hui prise très au sérieux par les enquêteurs. La Brigade criminelle est désormais en charge de faire la lumière sur cet homicide.