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INFO EUROPE 1 - L'OQTF de l'influenceur algérien Doualemn annulée par le tribunal administratif de Melun

Mayalène Trémolet - Mis à jour le . 1 min

Le tribunal administratif de Melun a décidé ce jeudi d'annuler l'obligation de quitter le territoire français délivré contre l'influenceur algérien Doualemn. Le ministère de l'Intérieur va faire appel de cette décision.

C’est une décision qui vient s’ajouter à un casse-tête diplomatique. Alors qu’il était maintenu en rétention, dans le centre de rétention administrative du Mesnil Amelot. Boualem Naman, plus connu sous son pseudonyme "Doualemn" a vu aujourd’hui son obligation de quitter le territoire français annulée par le tribunal administratif de Melun.

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Bruno Retailleau annonce faire appel de cette décision 

Cet influenceur algérien de 59 ans, qui avait appelé sur le réseau social Tiktok à infliger "une punition sévère" à un opposant du régime algérien, avait été expulsé vers l’Algérie le 9 janvier, avant d’être renvoyé en France le soir même par Alger.

Son expulsion avait été ensuite suspendue en référé par le tribunal administratif de Paris, estimant que l’expulsion en urgence de l’influenceur, marié et père de deux enfants résidant en France, n’était pas suffisamment justifiée. À la suite de la décision du tribunal de Melun, Boualem Naman est sorti dès aujourd’hui du centre de rétention, et il bénéficie désormais d’une autorisation provisoire de séjour, ainsi que d’une indemnité de 1.200 euros. La situation de Boualem Naman doit d'ailleurs être examinée de nouveau dans un délai de trois mois.

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Mais pour Bruno Retailleau, l’affaire ne s’arrête pas là : le ministre de l’Intérieur, pour qui l’Algérie "cherchait à humilier la France", en renvoyant immédiatement l’influenceur vers l’Hexagone, annonce faire appel de cette décision. "Doualem sort de rétention", se sont félicitées dans un communiqué ses avocates, Marie David-Bellouard et Julie Gonidec, voyant dans les décisions prises à son encontre "un acharnement féroce et aveugle, aujourd'hui sanctionné". "Le ministère a joué son va-tout et a perdu. Nous dénonçons une rétention illégale depuis le 29 janvier et saluons une décision logique qui y met un terme", ont-elles écrit.