«Je ne peux en aucun cas continuer» : un des avocats de P. Diddy renonce à le défendre, à quelques semaines du procès

Visé par plus d'une centaine de plaintes pour agressions sexuelles, le rappeur P. Diddy s'est vu lâcher par l'un de ses avocats, à quelques semaines de son procès qui doit se tenir début mai. Ils ne sont désormais plus que cinq à assurer sa défense.
Nouvelle complication pour P. Diddy, à quelques semaines de son procès. Selon les médias américains, l'un de ses avocats, Anthony Ricco, a déposé une requête auprès du tribunal fédéral de New York pour se retirer de la défense du producteur. Connu notamment pour avoir défendu un des "soldats" de Ben Laden, condamné pour des attentats en Afrique à la fin des années 1990, il n'a pas précisé les raisons de cette décision.
Dans l'attente d'une acceptation de sa demande, ce dernier a simplement expliqué avoir échangé avec l'avocat principal de l'accusé, Marc Agnifilo, estimant ne pouvoir "en aucun cas continuer à servir efficacement d’avocat pour Sean Combs".
Encore représenté par cinq avocats
Arrêté en septembre dernier, P. Diddy est visé par plus d'une centaine de plaintes pour agressions sexuelles lors de soirées qu'il organisait. Celui qui a toujours clamé son innocence, et que ses victimes présumées décrivent comme un "violent prédateur sexuel", doit rester incarcéré jusqu'à son procès, prévu début mai. L'enjeu : déterminer la manière dont l'Américain de 54 ans aurait mis à profit son empire musical pour perpétrer des actes de violence et d'exploitation sexuelle, avec usage d’alcool et de drogues, pour soumettre ses victimes et les maintenir sous contrôle.
Il y a trois mois, il s'était vu refuser une troisième demande de libération, le juge du tribunal fédéral de Manhattan expliquant que les conditions n'étaient "pas réunies pour assurer de manière raisonnable la sécurité" des plaignants et parties civiles. Suite à la démission d'Anthony Ricco, P. Diddy reste pour l'heure représenté par cinq avocats.