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Thibaud Hue avec AFP / Crédit photo : FRED TANNEAU / AFP , modifié à
Cinq personnes, dont quatre mineurs, ont été interpellées dans le cadre de la mort d'un adolescent de 15 ans, tabassé à Viry-Châtillon dans l'Essonne, a annoncé vendredi le parquet d'Évry. Ils ont tous été placées en garde à vue dans la foulée, selon le tribunal judiciaire d'Évry. 

Cinq personnes, dont quatre mineurs âgés de 15 à 17 ans, ont été interpellées et placées en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur la mort d'un adolescent passé à tabac jeudi à la sortie de son collège de Viry-Châtillon dans l'Essonne, en banlieue parisienne, a annoncé vendredi le parquet d'Évry.

Le jeune homme est décédé des suites de ses blessures vendredi en début d'après-midi

"Dans le cadre de l'enquête diligentée à la suite de l'assassinat d'un adolescent de 15 ans (...), un mineur de 17 ans a été interpellé et placé en garde à vue ce jour (vendredi) en fin d'après-midi", a indiqué le procureur Grégoire Dulin dans un bref communiqué. Avant que le tribunal judiciaire d'Évry n'annonce que quatre autres personnes ont été interpellées et placées en garde à vue. 

Violemment frappé jeudi entre "16h00 et 16h30" par "plusieurs individus", la victime a été transportée à l'hôpital Necker, à Paris, et opérée dans la nuit, selon le procureur. Le jeune homme est décédé des suites de ses blessures vendredi en début d'après-midi, a-t-il annoncé, précisant qu'une autopsie devait avoir lieu "dans les prochaines heures" pour déterminer les causes de sa mort. Dès le matin, des groupes d'élèves se sont pressés devant les grilles du collège des Sablons pour exprimer tristesse et inquiétude.

"Nous serons intraitables contre toute forme de violence", il "faut protéger l'école de ça", avait déclaré quelques heures plus tôt le président Emmanuel Macron, lors de la visite d'un établissement scolaire à Paris. Le chef de l'Etat y a exprimé, avant l'annonce du décès, son "plein soutien" et sa "compassion" pour Shamseddine. "Un crime barbare", a dénoncé la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot, sur X. Le Rectorat a indiqué que des représentants de l'académie de Versailles s'étaient rendus "sur place pour accompagner l'équipe éducative".

Aucun mobile retenu pour l'instant 

Pour l'heure, aucun mobile n'est retenu par les enquêteurs sur les motivations de cette agression. Mais le cousin de la victime évoque lui une opération organisée. "Le majeur qui a commandité cette agression n'a pas envoyé des mineurs pour discuter, il les a envoyés pour tuer", témoigne-t-il à Europe 1. Une enquête est cours pour d'assassinat et violences en réunion aux abords d'un établissement scolaire".