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Normandie : une enquête ouverte après l'agression homophobe d'un adolescent

Europe 1 avec AFP . 1 min
La police nationale avait lancé un avis de recherche en mai.
La police nationale avait lancé un avis de recherche en mai. © PATRICK KOVARIK / AFP

Un jeune garçon de 14 ans a été victime d'une agression à caractère homophobe, ce qui a provoqué l'ouverture d'une enquête ce vendredi. L'adolescent affirme avoir été la victime d'un guet-apens la nuit précédente. Il a reçu plusieurs coups au visage et il déclare que tout a été filmé et diffusé sur le réseau social Snapchat.

Une enquête a été ouverte vendredi après l'agression d'un jeune garçon de 14 ans à Harfleur (Seine-Maritime), affirmant avoir été victime d'un guet-apens à caractère homophobe la nuit précédente, a-t-on appris de sources concordantes.

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Dans la nuit de jeudi à vendredi, "un mineur de moins de 15 ans a été victime de faits qui ont à ce stade de l'enquête été qualifiés de vol avec violences aggravées (la victime s'étant fait dérober son téléphone portable), de tentative de viol aggravé et d'enregistrement et de diffusion d'images de violences", indique dans un communiqué la procureure de la République du Havre, Soizic Guillaume.

Le jeune garçon a reçu plusieurs coups au visage, ses vêtements ont été lacérés et ses cheveux coupés

"Le caractère homophobe de ces infractions a été retenu en l'état des premières investigations", précise-t-elle. Selon une première source policière, la police a été alertée vers 02h00 après l'agression par quatre personnes d'un adolescent, qui avait donné rendez-vous à un autre garçon via un site de rencontres.

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Le jeune garçon a reçu plusieurs coups au visage, ses vêtements ont été lacérés et ses cheveux coupés, a ajouté la même source. La victime a également déclaré que son agression avait été filmée par les mis en cause et diffusée sur le réseau social Snapchat.

"Des réquisitions ont été lancées auprès du réseau social à partir duquel les vidéos ont été postées. Le compte à l'origine de l'envoi a été supprimé", précise Soizic Guillaume dans son communiqué. Selon une autre source policière, "le jeune a alerté les services de police" qui ont retrouvé à proximité d'un hôtel son caleçon et une mèche de cheveux, mais pas son téléphone.

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La victime a indiqué qu'elle discutait sur les réseaux sociaux avec ces jeunes agresseurs présumés, qui habiteraient Paris et seraient venus jusqu'à Harfleur. L'enquête a été confiée au commissariat du Havre. L'identification des mis en cause est en cours notamment grâce à l'exploitation de la vidéo-surveillance, souligne le parquet.