Sommet de l'IA : comment l’intelligence artificielle va révolutionner le travail des forces de l’ordre
Alors que le sommet de l’intelligence artificielle s’ouvre ce lundi à Paris, les forces de sécurité intérieures du pays avancent et tâtonnent sur ce sujet. L'outil commence même à rentrer dans les commissariats.
Le sommet de l’intelligence artificielle s’ouvre ce lundi à Paris. Le forum doit réunir les acteurs importants mondiaux de l’IA. Et une des questions qui se pose est comment l’IA peut protéger les démocraties ? Les forces de sécurité intérieures avancent et tâtonnent sur ce sujet. Mais cet outil commence à rentrer dans les commissariats.
Un gain de temps
La Place Beauvau a mis du temps, mais elle a fini par comprendre l’intérêt de l’intelligence artificielle notamment pour recentrer ses troupes sur leur cœur de métier.
"En permettant par exemple d'augmenter la présence policière sur la voie publique par la réduction du temps consacré par les forces de sécurité intérieure à des tâches techniques ou administratives. Elle peut aussi augmenter les capacités concrètes d'enquête en permettant d'améliorer le taux d'élucidation de certaines infractions ou de certains délits", explique Benoit Fayet, consultant chez Sopra Steria Next et membre du comité stratégique du centre de réflexion de sécurité intérieure (CRSI).
Plutôt que regarder pendant des heures des bandes de vidéo-surveillance pour retrouver une camionnette blanche, un logiciel d’IA permet déjà aujourd’hui de l’isoler.
Pareil avec le Traitement des antécédents judiciaires (TAJ), les policiers peuvent désormais chercher une identité grâce à la simple photographie d’un suspect. De leur côté, les gendarmes travaillent sur une soixantaine de projets et développent des outils rédactionnels pour retranscrire les auditions de victimes mineures.
