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Violences du Nouvel an à Strasbourg : tous les parents convoqués se sont présentés

Melina Facchin - Mis à jour le . 1 min

Europe 1 Soir

Pascale de La Tour du Pin

Le mois dernier, le préfet du Bas-Rhin avait serré la vis après les violences de la nuit du Nouvel An et des jours précédents à Strasbourg. Voitures brûlées, tirs de mortiers : une centaine de personnes avaient été interpellées dont une trentaine de mineurs. Le préfet, Jacques Witkowski, avait alors envoyé une lettre aux parents de chacun de ces jeunes pour les rappeler à leurs responsabilités.

Tous les parents étrangers de mineurs interpellés lors des violences du Nouvel an à Strasbourg se sont présentés à une convocation de la préfecture, et cette initiative "aura des suites", a déclaré vendredi le préfet du Bas-Rhin, Jacques Witkowski. Une centaine de personnes, dont une grande majorité de mineurs, avaient été interpellées dans l'agglomération de Strasbourg à la suite de multiples incidents (voitures incendiées ou tirs de mortier).

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Dans la foulée, le préfet avait adressé un courrier aux parents des jeunes interpellés pour leur rappeler leurs obligations parentales et les convoquer à un entretien, "dans une démarche préventive". En direction des parents étrangers, Jacques Witkowski avait ajouté dans ce courrier qu'il envisageait de "procéder au réexamen" de leur droit au séjour.

Le préfet pourrait utiliser à nouveau ce dispositif 

Ces entretiens ont été "assez éloquents", a résumé ce dernier au micro d'Europe 1. Tous les parents n’ont pas réagi de la même manière face aux actes de leur enfant : certains étaient "un peu dépassés", a poursuivi le préfet. D’autres étaient très concernés et enfin quelques-uns "ne se sont pas du tout sentis responsables".

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Quant à la possibilité de réexaminer le droit de séjour de certains de ces parents, Jacques Witkowski a répété qu’il ne s'interdisait rien. Chaque dossier sera étudié individuellement. 

Il a cité l’exemple d'un père de famille étranger, bénéficiaire d’allocations, qui ne vit même pas au domicile familial et ne s’occupe absolument pas de ses enfants. Dans son cas, il prononcera très probablement une OQTF : une obligation de quitter le territoire français. Ce dispositif, l’envoi d’une lettre aux parents, sera-t-il à nouveau utilisé à l’avenir ? Pas impossible, a conclu le préfet du Bas-Rhin.