Diplomatie, ou quand Paris devait disparaître

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avec Mathieu Charrier , modifié à
CINÉMA - Diplomatie, le drame historique de Volker Schlöndorff met en scène André Dussollier et Niels Arestrup. Consul et Général, ils ont entre leurs mains, le sort de Paris. 

Le pitch. On est en août 1944. Dans la nuit du 24 au 25 août, le général Von Choltitz, Gouverneur du Grand Paris, se prépare, sur ordre d'Hitler, à faire sauter la capitale. 32 ponts sur la Seine et les principaux monuments de Paris, Le Louvre, Notre-Dame, ou encore la Tour Eiffel sont minés et prêts à exploser. Utilisant toutes les armes de la diplomatie, le consul suédois Raoul Nordling va tout faire pour dissuader le Général Von Choltitz d’exécuter les ordres. 

 

Adapté d’une pièce de théâtre. On a vu les acteurs André Dussolier et Niels Arestrup au théâtre, dans la pièce éponyme. C’est tout naturellement qu’ils ont repris leurs rôles pour le film. Celui du consul de Suède Raoul Nordling pour André Dussolier, et celui du général allemand Dietrich Von Choltitz, émissaire d’Hitler, pour Niels Arestrup. 

André Dussollier 930X620

Un film haletant… On connaît la fin, bien sûr. La capitale n’a pas été détruite. Pourtant, pendant près d’une heure et demi, le spectateur est tenu en haleine, expliquent les deux acteurs au micro d’Europe 1. Il faut dire que le ventre se noue lorsqu’il pense aux 32 ponts minés, à Notre Dame ou encore au Louvre, prêts à exploser. Le film se concentre sur l’affrontement entre les deux hommes. C’est ce duel qui est haletant, et les nombreux "coups de théâtre qui sont captivants", explique André Dussolier. 

Niels Arestrup

…entre vérité et fiction.Diplomatie tire son scénario de faits réels, puisque des rencontres se sont effectivement déroulées entre Raoul Nordling et le Général von Choltitz. Cependant, l’Histoire ne dit pas quelle a été la teneur des conversations entre eux. Le film imagine donc ce qu'il s'est dit entre les deux hommes. L’Histoire ne donne aucune information non plus sur le rôle déterminant du consul suédois dans la décision de von Choltitz de ne pas faire sauter Paris. Certains historiens affirment même que ce n’est pas le consul qui a arrêté le projet du général, mais ce dernier qui n’a pas eu les moyens humains et matériels de faire sauter Paris. 

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