"Tout est une question d’équilibre." On connaît bien sa silhouette à la démarche incertaine, ce grand corps appuyé sur une canne. Le slameur de 35 ans, originaire de Seine-Saint-Denis, a dû trouver son équilibre entre sa notoriété et sa vie de tous les jours après le succès de son premier album il y a sept ans. C’est ce qu’il raconte dans Funambule, son quatrième album, sorti le 28 octobre. Slameur, slalomeur, Grand Corps Malade évoque, à travers 12 titres, un monde qui l’a obligé à s’endurcir : celui du show business. Dans cet univers là, il y a "des gens très bien" dit-il, et… des gens moins bien, "de gros relous", selon ses propres termes.
"Je suis un funambule, j'avance loin des certitudes", écrit-il dans la chanson qui a donné son nom à l’album :
Grand Corps Malade, de son vrai nom Fabien Marsaud, est le père de deux petits garçons, qui lui ont inspiré la chanson Au théâtre :
Grand Corps Malade ne joue plus les slameurs solitaires. Sur ce nouvel album, le slameur a invité du beau monde, à commencer par le grand trompettiste et pianiste Ibrahim Maalouf, qui s’est occupé des arrangements et qui lui offre un nouveau souffle grâce à des sonorités plus variées.
Grand Corps Malade se lance aussi dans un duo avec la chanteuse et comédienne Sandra Nkaké, dans Te manquer :
Autre surprise, la participation de Francis Cabrel sur le morceau La traversée…
…ou encore celle de Richard Bohringer dans Course contre la Honte :
Francis Cabrel, qui se dit " impressionné" par l’écriture et le rythme de Grand Corps Malade :
Un Grand Corps Malade devenu "Funambule"par Europe1frPendant sa tournée dans quelques semaines, Grand Corps Malade réservera quand même quelques instants au "slam authentique", improvisé et sans musique.
En attendant, il a posté un message chaleureux à ses fans sur Twitter :
C'est très émouvant de lire tous vos messages après cette 1ère journée.Depuis le temps que j'attendais que vous écoutiez cet album.Merci !— Grand Corps Malade (@grandcorpsmalad) October 29, 2013