Donald Trump, très peu pour Adele. La diva britannique, incontournable avec sa chanson Hello, s'est opposée lundi à la diffusion d'un autre de ses titres lors des rassemblements du candidat à la Maison-Blanche Donald Trump. Le milliardaire américain, fan présumé d'Adele qu'il avait vue en spectacle récemment à New York, fait jouer régulièrement le tube Rolling in the Deep dans ses meetings politiques au grand dam de la principale intéressée.
Lundi, au premier jour du marathon des primaires américaines, au cours duquel les partisans des partis démocrate et républicain devront choisir leur candidat respectif à la présidentielle de novembre, Adele s'est dissociée du candidat Trump sans le nommer. "Adele n'a pas donné son autorisation à l'usage de ses chansons dans des rassemblements politiques", a souligné dans un communiqué le porte-parole de l'artiste.
Avant Adele, Neil Young et REM. La chanteuse avait déjà fait état de ses sympathies envers le Labour, le grand parti de centre-gauche britannique, mais s'est aussi prononcée contre des impôts trop élevés pour les riches depuis qu'elle a connu la gloire, mesure également décriée sur la scène américaine par Donald Trump. Aux Etats-Unis, la classe politique, et plus souvent la droite, a souvent été critiquée pour jouer des œuvres musicales lors de ses rassemblements sans le consentement des artistes concernés.
Plus tôt dans la course à l'investiture républicaine, Donald Trump avait suscité l'ire de Neil Young et du trio REM, pour avoir utilisé un de leurs titres, respectivement Rockin' in the Free world et It's the world as we know it.