Actrice, mais pas seulement, Agnès Jaoui était l’invitée de Julia Martin, dans la playlist d’Europe 1, dimanche. L’occasion de parler de son dernier album, "Nostalgias", après six années de silence.
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Comédienne, scénariste, réalisatrice, mais aussi chanteuse. Agnès Jaoui a reçu dans sa loge Julia Martin, pour la playlist d’Europe 1, pour se confier sur la sortie de son dernier album et, surtout, son amour pour la musique. Nostalgias, du titre de l’un des tangos argentins, très célèbre, qu’elle interprète, est son troisième opus.
Apprivoiser l'écriture. Cet album est, une fois de plus, composé de sonorités chaudes et latines, qu’affectionne particulièrement cette fille de Tunisiens juifs, avec des textes chantés en hébreux, en espagnol et en arabe. Entre bossa, fado et boléro, Agnès Jaoui ne se contente plus désormais d'interpréter et se laisse aller à écrire ses propres textes. "Au départ, je n'avais pas l'intention d'écrire des textes de chansons". Mais on insiste auprès d'elle, alors elle tente : "Petit à petit, j’y ai pris du plaisir et j'ai commencé à relire de la poésie, à réécouter les chansons des autres en faisant beaucoup plus attention aux textes et au pourquoi et comment sonnait le français". Résultat : elle a écrit trois chansons dans ce dernier opus. "Bientôt, il y en aura peut-être quatre, cinq..."
La musique, une histoire de famille. Cela fait maintenant dix ans que le public a découvert Agnès Jaoui chanteuse. Une voie qui lui réussit aussi bien que celle de la comédie puisqu'en 2007, l’actrice a été récompensée d'une Victoire de la musique pour son premier album Canta, déjà teinté de musiques sud-américaines. C’est d'ailleurs après un voyage à Cuba qu’Agnès Jaoui a décidé de se lancer. "J'ai été étonnée de reconnaître plein de rythmes qui avait bercé mon enfance", se souvient-elle. Son père, en particulier, "écoutait et écoute toujours énormément de musique".
Celle qui est l’alter-ego de Jean-Pierre Bacri a toujours baigné dans cet univers. "Je viens d’une famille chantante", confie-t-elle. A table, en voiture, "tout le monde chantait". Et "il n’y avait pas besoin de bien chanter pour chanter !", précise celle dont le père "ne chantait pas très juste". La musique et la chanson faisaient tout simplement parties des "coutumes familiales". Un héritage qu'elle fait vivre aujourd'hui sur scène, comme le 20 février prochain, aux Lilas, en banlieue parisienne, où elle donnera un concert.
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