Il avait marqué le monde de la littérature, à la fois par ses papiers dans les revues et aussi, parfois, par sa grande gueule. L'écrivain Philippe Sollers s'est éteint à 86 ans. Le Parc en 1961, prix Médicis, Passion fixe en 2000 ou encore Portrait du joueur en 1984 font partie de la quarantaine de romans et d'essais publiés dans sa carrière.
"Essayer" de mettre les jeunes auteurs "en avant"
Cette grande signature était aussi un grand éditeur. Au micro d'Europe 1, Philippe Sollers évoquait d'ailleurs ce rôle il y a quelques années. "Ce qui m'intéresse, c'est d'essayer de publier des gens plus jeunes qui n'ont pas le temps, beaucoup, de pouvoir s'affirmer", expliquait-il. Pour lui, tout était devenu "très, très difficile, beaucoup plus difficile qu'il y a longtemps pour des gens qui ont 22, 25, 30 ans".
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"Si le premier livre est pris, le deuxième ne le sera pas forcément", poursuivait l'écrivain. "Ma modeste activité consiste à essayer de les mettre en avant, et d'essayer qu'ils puissent continuer à exister", avançait Philippe Sollers. Au micro d'Europe 1 ce samedi dans Europe 1 Soir Week-end, le journaliste Franz-Olivier Giesbert, rappelant l'engagement maoïste de l'écrivain, a salué un grand critique littéraire.