Johnny Hallyday s'est joint à l'hommage national rendu aux victimes des attentats du 13 novembre en affichant le drapeau bleu-blanc-rouge vendredi soir sur la scène de Bercy, pour le premier de ses trois concerts parisiens.
"Un dimanche de janvier", puis la Marseillaise. Aux rappels, après plus de deux heures d'un show riche en couleurs et en décibels, le rockeur se fait plus solennel en annonçant son intention de "rendre hommage à tous nos amis disparus pendant les attentats". Devant un public silencieux, dans lequel figure le chroniqueur de Charlie Hebdo et urgentiste Patrick Pelloux, Johnny débute "Un dimanche de janvier", une chanson de son dernier album écrite par Jeanne Cherhal en mémoire de la marche du 11 janvier ayant suivi la tuerie dans la rédaction de l'hebdomadaire satirique. De nouveaux applaudissement prolongés puis un début de "Marseillaise" suivent les dernières notes du morceau.
Hommage tricolore aux 130 victimes des attentats. Johnny Hallyday a ensuite sorti un drapeau français et l'a fixé à un pied de micro. Il y restera jusqu'au terme du concert. Le chef de l'Etat François Hollande avait appelé les Français à pavoiser vendredi leur domicile du drapeau tricolore en hommage aux 130 morts des attentats du 13 novembre. Ce moment d'émotion a ponctué un concert où la rockstar de 72 ans est apparu très en voix pour revisiter ses tubes, de "L'idole des jeunes" à "Toute la musique que j'aime", en passant par "Requiem pour un fou", "Que je t'aime", "Noir c'est noir", "Quelque chose de Tennessee" ou l'inoxydable "Gabrielle".
Fond de scène bleu blanc rouge pour #Johnny Hallyday qui chante à Bercy sa chanson en hommage a la marche du 11 janv pic.twitter.com/HsxLLUKihg
— Anthony Lucas (@_AnthonyLucas_) 27 Novembre 2015
Ou quand Bercy tout entier chante la Marseillaise au concert de @JohnnySjh après "un dimanche de janvier". Sublime. pic.twitter.com/Zs5DYOd6Ys
— Yaël Abrot (@YaelAbrot) 27 Novembre 2015