C'est en double expert de l'Eurovision qu'il s'exprime. À la fois fan de toujours et représentant de la France lors de l'édition 2019 du concours de chant, Bilal Hassani a livré dans Ça fait du bien, au micro d'Anne Roumanoff, son analyse sur le fait que la France perde continuellement depuis 1977 et la victoire de Marie Myriam. Une vision qui emprunte à l'ésotérisme.
"On gagnera quand on arrêtera de penser qu'on est des perdants"
"On gagnera l'Eurovision quand on arrêtera de penser au fait qu'on est des perdants", a expliqué le chanteur dont le deuxième album sortira cet automne. "Parce que cette mentalité-là envoie des mauvais signaux à l'univers, et ça nous fais répéter cette histoire-là." Une vision façon "le bien attire le bien" qui rappellera aux plus jeunes la devise "+=+" de son amie youtubeuse Lena Mahfouf (Lena Situations). Et aux moins jeunes peut-être le livre et le film Le secret - La loi de l'attraction. Deux sujets que Bilal Hassani a évoqué au micro d'Anne Roumanoff.
Bilal Hassani n'a pas appliqué en 2019 la recette qu'il nous propose. "Je suis allé à l'Eurovision avec un esprit de participation. Je me suis dit 'Je fais l'Eurovision, c'est ouf !', et c'est tout ce que j'ai retenu", explique-t-il.
Plutôt que la vision guerrière concentrée sur le classement, le chanteur aimerait que la France adopte l'attitude de nombreux autres pays qui n'accèdent pas toujours à la soirée finale (pour laquelle la France, pays fondateur du concours est qualifiée d'office). Ces pays y voient surtout selon lui une occasion formidable de découvrir de nouvelles chansons et de nombreux artistes du monde entier.